L'expression "monde de la vie quotidienne" renvoie au monde qui nous préexiste, au monde déjà là, déjà constitué. C'est le monde qui nous est donné lorsque nous venons au monde, comme l'explique Alfred Schutz : « Il est maintenant donné à notre expérience et à notre interprétation ».
Les interprétations que nous donnons du monde s'appuient sur notre expérience de ce dernier, ces expériences constituent un cadre de référence. Elles sont autant des connaissances disponibles pour l'interprétation. Ainsi : « Le monde de la vie quotidienne est la scène et l'objet de nos actions et interactions ». Nous y sommes dans un rapport pragmatique.
[...] La conséquence en est que par mon action, je transforme le monde extérieur. Ce monde extérieur, je le partage avec les autres. Ainsi : le monde du travail est la réalité dans laquelle la communication et le jeu des motivations deviennent effectives . L'anxiété fondamentale traduit la conscience que nous avons de notre finitude. Elle est une anticipation primordiale à l'origine de toutes les autres anticipations. L'épochè de l'attitude naturelle est la suspension de tout doute concernant l'existence du monde. [...]
[...] L'action explicite est définie par notre auteur comme étant une ‘performance'. Pour distinguer ‘performance implicite' et ‘performance explicite', il met en évidence que ces dernières impliquent un mouvement corporel, et il les nomme ‘travail'. Les tensions de la conscience et l'attention à la vie ‘L'attention à la vie' désigne la manière dont nous sommes en relation avec le monde, la manière dont nous nous y impliquons. La notion se fonde sur la pensée bergsonienne d'un étalonnage de nos états de conscience. [...]
[...] Mais dans cette relation, nous n'avons pas totalement accès à l'autre. Les couches de réalités dans le monde quotidien du travail L'homme pleinement conscient est tendu vers le monde quotidien qui lui est proche. Le ‘ici', comme lieu qu'occupe mon corps est le point de départ de mon orientation. De la même manière le ‘maintenant' est le point d'origine de toutes perspectives temporelles. Le ‘monde à portée' est le monde du travail dont l'individu fait l'expérience comme noyau de sa réalité. [...]
[...] La durée est la dimension temporelle de nos expériences subjectives. Elle est de fait la dimension par laquelle nous mémorisons. Elle nous rend capables de faire référence à notre cadre. Elle nous permet d'agir dans le présent. En synthétisant le temps cosmique et la durée, nous produisons ce que Schutz appelle présent vivant'. La structure sociale du monde de la vie quotidienne Schutz nous rappelle d'emblée le caractère intersubjectif du monde de la vie quotidienne. Les actions que j'accomplis dans le monde sont des actions sociales, car elles s'effectuent dans un monde que je partage avec d'autres. [...]
[...] Ainsi : Le monde de la vie quotidienne est la scène et l'objet de nos actions et interactions . Nous y sommes dans un rapport pragmatique. Les manifestations de la vie spontanée de l'homme dans le monde extérieur et certaines de ses formes Ce qui intéresse notre auteur, c'est la signification subjective que l'homme attribue à certaines expériences de sa vie spontanée . Cette signification s'élabore au travers de la biographie du sujet, en fonction du cadre de référence constitué au travers de ses expériences. [...]
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