L'existence
La découverte du monde s'effectue par étapes successives. Elle se fait en fonction de la perception de chacun. Ainsi, l'enfance est marquée par l'apprentissage au « hasard de l'expérience ». L'enfant subit alors la nature et en fait parfois l'expérience à son insu. Cette soumission fera naître en lui, le désir de domination, objet de la seconde étape. Vient ensuite le jeu qui cultive, accentue notre désir de domination. Tout ce processus engendre de la fascination chez l'enfant et les expériences donnent lieu à la surprise ou la fantasmagorie ; mais aussi permettent de limiter le monde.
[...] Ce raisonnement nous amène à dire que l'homme est à la fois objet de la conscience et objet de l'être Conclusion : La crise des Temps Modernes intervient tel un rappel à l'ordre. La modernité s'essouffle à cause de son caractère dramatique. Elle génère l'exaltation outrancière, la rationalisation excessive du monde et la volonté de le scruter dans les moindres détails. Ajouté à l'apparition de l'accessibilité de la vérité, cette crise entraîne une réforme de la notion de connaissance. Ces changements justifient l'importance de la philosophie qui produit des modèles (et non pas des principes). [...]
[...] Surgit alors une seconde explosion, moins forte, moins dense et à des températures moins élevées. Cet enchaînement d'explosions entraîne la détermination d'un espace par sa masse. L'univers ne cesse alors de s'agrandir, se refroidir puis se diluer à partir de son point initial. Sur l'hypothèse du principe anthropique (considérations visant à évaluer les conséquences de l'existence de l'homme sur la nature des lois de la physique), les découvertes scientifiques permettent d'affirmer que l'homme est au centre de son dessein et non que l'homme est au centre géographique de l'univers. [...]
[...] Aujourd'hui, l'étendue de nos connaissances ne nous permet pas de répondre à des questions décisives, à savoir si l'infiniment petit est identique à l'infiniment grand ; sous entendu si l'atome est soumis aux mêmes lois que l'étoile. De façon certaine, le débat qui soulève le plus d'interrogations concerne l'origine de l'univers à tel point que les hommes modernes en ont fait une science, la cosmologie. Alors que beaucoup se content de la Genèse . et Dieu voulu que cela fut les savants tentent de trouver des explications scientifiques. [...]
[...] On peut tout de même avancer que la conscience est le don de partition d'une totalité perçue grâce auquel s'exerce l'intelligence Probablement privés de conscience, les animaux ne le sont pas d'instinct. C'est d'ailleurs une autre différence qu'ils entretiennent avec l'homme. La notion de conscience ne peut être résolue par la philosophie. Il est par conséquent préférable d'évoquer des phénomènes propres à notre personnalité et n'étant pas considérer comme procédant de l'existence. L'un de ces phénomènes est la différence entre manifestation de l'être et celle de l'existence. [...]
[...] En effet, la philosophie se propose d'étudier ce qu'est l'homme et non pas ce qu'il voudrait être. Cependant, elle affiche ses limites, étant incapable de franchir le seuil des preuves. La métaphysique joue le rôle de rivale dans le sens où elle produit les preuves tout en s'appuyant sur la philosophie qui est la science des sciences et qui, par conséquent, peu servir de point d'appui à toutes les sciences. En revanche, la métaphysique est incapable d'expliquer les relations entre l'homme et Dieu. Il en va ici du ressort de la religion. [...]
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