1. Machine : "construction artificielle, oeuvre de l'homme, dont une fonction essentielle dépend de mécanisme".
Mécanisme : "configuration de solides en mouvement telle que le mouvement n'abolit pas la configuration" ; "assemblage de parties déformables avec restauration périodique des mêmes rapports entre parties". Il n'est pas un moteur et règle et transforme un mouvement dont l'impulsion lui a été donnée.
On peut combiner les mécanismes afin de modifier la configuration d'un mécanisme primitif et ainsi rendre capable une machine de plusieurs mécanismes (...)
[...] A contrario, l'organisme vivant agit de façon empirique puisque la vie est une expérience et c'est pourquoi elle tolère de monstruosités L'antériorité logique de la connaissance de la physique sur la construction des machines ne fait pas oublier l'antériorité chronologique et biologique absolue de la construction des machines sur la connaissance de la physique. Dans la Critique du jugement téléologique, Kant distingue la machine de l'organisme en prenant l'exemple d'une montre. Il constate que dans une machine, chaque partie vit pour l'autre et non par l'autre, qu'elle ne peut pas produire certaines de ses parties et ne peut pas se reproduire. [...]
[...] L'auteur énonce aussi deux postulats dans le début de son Traité de l'Homme (1662) qui méritent d'être soulignés : 1. Il existe un Dieu fabricateur 2. Le vivant est donné comme tel, préalablement à la construction d'une machine Pour comprendre l'animal-machine, il faut donc le considérer comme précédé, dans un sens logique et chronologique, à la fois par Dieu, comme cause efficiente, et par un vivant préexistant à imiter, comme cause formelle et finale. Ainsi, la construction de la machine vivante implique une obligation d'imiter un donné organique préalable. [...]
[...] Fiche de lecture La connaissance de la vie, Georges Canguilhem 1952 Introduction La pensée et le vivant La connaissance est analyse. Elle est une recherche de la sécurité car elle échafaude des théories d'assimilation afin de faciliter l'adaptation de l'homme à son milieu. L'intelligence ne peut s'appliquer à la vie qu'en reconnaissant l'originalité de la vie III Philosophie Machine et organisme On pense qu'il est impossible de traiter le problème biologique de l'organisme-machine en le séparant du problème technologique qui est celui du rapport entre science et technique. [...]
[...] Ce que l'on n'a pas l'habileté d'exécuter tout de suite, alors même qu'on en possède complètement la science, voilà seulement ce qui, dans cette mesure, est de l'art On voit ainsi que toute technique comporte essentiellement et positivement une originalité vitale irréductible à la rationalisation. Il est possible de considérer que les outils les plus rudimentaires (silex, massue, levier) ont été inventés pour servir de prolongements des mouvements organiques. Science et technique doivent être considérées comme deux activités dont l'une ne se greffe pas sur l'autre, mais dont chacun emprunte réciproquement à l'autre ses solutions ou ses problèmes. Dans Problèmes Humains du Machinisme industriel, G. [...]
[...] Selon lui, la direction du mouvement de l'individu est incluse par le constructeur (Dieu) dans le dispositif mécanique d'exécution. Il semble impossible de nier la finalité de certains mécanismes biologiques. Ex : élargissement du bassin de la femme pendant la grossesse pour permettre l'accouchement Néanmoins, nous avons besoin de voir fonctionner la machine pour pouvoir ensuite déduire la fonction de sa structure On observe dans un organisme des phénomènes d'auto-construction, d'autorégulation, d'autoconservation ou d'autoréparation. Ces opérations sont étrangères à la machine et supposent l'intervention d'une action humaine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture