Brûler sa Voisine - Maryse Simon

Thèmes abordés

Sciences humaines et arts, Brûler sa Voisine, Maryse Simon, Alsace et Lorraine, sorcellerie, statut social, pratique de la sorcellerie, registres paroissiaux, petit village

Résumé du document

À l'intérieur de sa recherche, Maryse Simon nous fait découvrir la petite région de Val de Lièpvre située entre l'Alsace et Lorraine. Ce que l'on connait déjà de la sorcellerie c'est qu'elle fut très persistante en la vallée de Lorraine et plutôt silencieuse du côté de l'Alsace. L'auteure nous fait vite comprendre la complexité du sujet ; que ce soit la question de l'image réelle de la sorcière de l'époque moderne, l'action judiciaire ou le milieu pharmaceutique, il est important d'étudier en profondeur chacun des aspects pouvant rentrer en jeu avec le sujet.

Extraits

[...] Brûler sa Voisine Maryse Simon À l'intérieur de sa recherche, Maryse Simon nous fait découvrir la petite région de Val de Lièpvre située entre l'Alsace et Lorraine. Ce que l'on connait déjà de la sorcellerie c'est qu'elle fut très persistante en la vallée de Lorraine et plutôt silencieuse du côté de l'Alsace. L'auteure nous fait vite comprendre la complexité du sujet ; que ce soit la question de l'image réelle de la sorcière de l'époque moderne, l'action judiciaire ou le milieu pharmaceutique[1], il est important d'étudier en profondeur chacun des aspects pouvant rentrer en jeu avec le sujet. [...]

[...] Un simple aveu de l'accusé est une preuve suffisamment forte qui ne nécessite aucunes autres preuves. Pouvant avoir été problématique pour certains des procès est l'impresario des procès; étant un petit village, souvent, les vengeances semblaient se régler presque personnellement. De plus, les témoins, les juges ainsi que les accusés risquaient d'être de la même famille. Un fait étonnant que j'aimerai faire ressortir du livre est que contrairement à ce qu'est la description typique de la vieille sorcière n'est pas majoritairement rencontrée en cet endroit. [...]

[...] Ces éléments se virent contrôlé par une certaine imposition très forte de la politique évitant ainsi le pire durant l'épisode de la chasse aux sorcières. Toutefois, en s'attardant un peu sur les statistiques, on remarque que pour un village de cette population moindre, ils démontrent que val de Lièpvre connu tout de même un nombre important de procès d'affaires de sorcellerie. Pour nommer que quelques exemples de sujets à interpréter. P.22 Voir un total de 290 personnes : 139 femmes et 151 hommes. P.23 Et ceux-ci ne font pas que toucher le surnaturel. [...]

[...] En ce qui concerne les désertassions des mines entre le XIIe et XVe siècle, il y aurait deux explications : dans le village, on parlait d'esprits maléfiques hantant les couloirs des mines et, on peut dénoncer la mal manipulation des métaux exploités et le manque d'aération auraient excité la réaction de certains gaz menaçant la santé. Comme première observation, comme l'auteur le mentionne, la valeur de revente des biens des accusés si moindre peut nous paraitre comme étant la raison qui poussa les gens à dénoncer leurs voisins. Toutefois, comme nous l'avons vue plutôt, la richesse ne faisait pas parti de la vie de tous les accusés. Alors, on peut associer les dénonciations à la peur de l'inconnue et des actes dérisoires se déroulant dans un village à l'encadrement politique et ecclésiastique très vigoureux. [...]

[...] Étant une petite région étudiée, Maryse Simon réussi à nous introduire intimement le village de val de Lièpvre appartenant à l'époque moderne. Son étude très approfondie nous permet de très bien comprendre en détail la pensée populaire surtout face aux affaires de sorcellerie et lui permit d'étudier chaque cas afin d'y ressortir un caractère propre à chacun au lieu de globaliser le tout. Toutefois, les registres paroissiaux ne se voyant le jour qu'en 1634 mit un bâton dans les roues de la personnification des accusés. [...]