Jacques Attali, avenir, capitalisme, grandes puissances, marché mondial
Jacques Attali est un économiste et écrivain contemporain, il a étudié à Polytechnique, Sciences Po Paris, puis à l'ENA. Il a été le conseiller personnel de Francois Mitterrand durant son premier mandat. Il fait aujourd'hui partie du milieu intellectuel français.
L'avenir plutôt sombre qui nous est réservé, et les clés qui nous permettront de le maitriser et de le rendre meilleur.
[...] Une brève histoire de l'avenir paru en 2009 Jacques Attali est un économiste et écrivain contemporain, il a étudié à Polytechnique, Sciences Po Paris, puis à l'ENA. Il a été le conseiller personnel de Francois Mitterrand durant son premier mandat. Il fait aujourd'hui partie du milieu intellectuel français. L'avenir plutôt sombre qui nous est réservé, et les clés qui nous permettront de le maitriser et de le rendre meilleur. Jacques Attali nous explique que l'histoire obéit à des lois et que ce sont ces lois qui nous permettront de prévoir l'avenir et de l'orienter. [...]
[...] La deuxième vague de l'avenir sera l'avènement d'un système polycentrique : émergence de grandes puissances (domination de l'Asie). La troisième vague consistera en un hyper-empire : un marché mondial unifié et sans États. Cependant le marché finira par écraser la démocratie et l'on assistera à une déconstruction des États, les entreprises prendront l'ascendant sur les États. L'Occident de demain ressemblera à l'Afrique d'aujourd'hui Le monde sera dominé par deux sortes d'entreprises proposant essentiellement de l'assurance et des distractions. La quatrième vague de l'empire constituera en un hyper-conflit fait d'ambitions régionales, de zones de conflits toujours plus nombreuses, d'armées de pirates et de mercenaires (payés par d'autres pour faire la guerre). [...]
[...] Jacques Attali conclut son livre ainsi : Je veux croire enfin que l'horreur de l'avenir prédit ici contribuera à la rendre impossible Dans un chapitre à part intitulé Et la France ? il dépeint l'avenir peu reluisant de la France condamnée à perdre inéluctablement de son rayonnement à l'international sauf si le vainqueur des prochaines élections ne décidait de mettre en place les différentes réformes proposés par Jacques Attali. Pour cela il faudrait : promouvoir les technologies d'avenir, créer une société équitable, favoriser les industries du mieux être créer et conserver une classe créatrice. [...]
[...] Jusqu'à aujourd'hui neuf cœurs se sont succédés : Tout d'abord Bruges de1200-1350 qui constitue un embryon de l'Ordre Marchand. Puis Venise de 1350-1500 est le point de passage obligé pour le commerce avec l'Orient. Ensuite Anvers de 1500-1560 devient grâce à l'imprimerie, et à son industrie textile le troisième cœur Après suivra Gènes de 1560-1620, son innovation majeure est la comptabilité. Ce cœur est né sur un coup de Bourse qui avait affaibli Anvers, la spéculation existait déjà au XVIème siècle. [...]
[...] Il ne faut cependant pas oublier que le terme de cœurs appartient à Fernand Braudel. La grande crise financière que nous traversons aujourd'hui signe le début d'une fin inexorable, il prédit l'avenir selon des vagues. La première vague de l'avenir sera la fin de l'Empire Américain mais avant cela le capitalisme continuera de se développer selon plusieurs particularités : la marchandisation du temps (la seule véritable rareté de ce monde), l'ubiquité (capacité d'être à plusieurs endroits à la fois, concrètement tout le monde sera connecté à Internet en tout lieu et à tout moment), le vieillissement du monde, la concentration des populations dans les villes, l'essoufflement technologique (de plus en plus de faux progrès dans lesquels il comprend la puissance inutile des ordinateurs particuliers ou encore des voitures pouvant rouler de plus en plus vite, sur des routes limitées.). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture