Banquet, Platon, éloge de l'amour, Socrate, Apollodore, Phèdre, Pausanias, Eryximaque, Aristophane, Agathon, Alcibiade
Platon est né vers 327 avant J.-C., d'une illustre famille athénienne, de mère sage femme et de père tailleur de pierre...
Le contexte du Banquet est le suivant. Pour célébrer la victoire de sa première tragédie, qui a rencontrée le succès du jury dans un festival, le jeune Agathon organise une grande fête qui se termine en bamboche. Il décide de remettre ça le lendemain, mais dans une réception plus intimiste, en invitant des amis et personnalités importantes à fêter sa réussite.
A l'initiative d'Erxymaque, chacun est invité à faire l'éloge de l'amour comme l'eu fait Phèdre.
[...] Sur les qualités d'Amour, Agathon affirme qu'Éros est juste, car il n'utilise jamais la force, qu'il est tempérant, car il est supérieur au plaisir, et il est courageux, car selon le mythe, il triompha d'Arès, dieu de la guerre et de la destruction.[9] Enfin, Agathon parle des bienfaits d'Éros. Selon lui, il inspire aux hommes dont il s'empare la création poétique. Il est la cause de la création de tous les vivants et la cause des inventions des hommes et des dieux. Il est le plus heureux des dieux[10], puisqu'il est le plus beau et le meilleur. Il communique aux hommes les dons qu'il possède lui-même, la beauté et la bonté. [...]
[...] Il évolue donc entre les deux. Diotime explique alors que la cause du désir commun aux hommes et aux animaux est le désir de procréer. Car par la procréation, les êtres vivants ont l'impression de toucher à l'immortalité en perpétuant leur espèce. Le désir et la recherche de l'immortalité, l'immortalité par la création. Le dernier discours du banquet est celui d'Alcibiade un politicien Athénien et ancien disciple de Socrate. Il s'invite à participer au banquet sans y avoir été convié. [...]
[...] Platon nous expose dans Le Banquet, sa conception de l'amour. Le contexte du Banquet est le suivant. Pour célébrer la victoire de sa première tragédie, qui a rencontré le succès du jury dans un festival, le jeune Agathon organise une grande fête qui se termine en bamboche. Il décide de remettre ça le lendemain, mais dans une réception plus intimiste, en invitant des amis et personnalités importantes à fêter sa réussite. À l'initiative d'Erxymaque, chacun est invité à faire l'éloge de l'amour comme l'eu fait Phèdre. [...]
[...] Le second discours est celui de Pausanias, l'amant d'Agathon. Selon lui, Phèdre a eu tors d'affirmer qu'il existait qu'un seul amour. Selon Pausanias, il existe deux amours, comme il existe deux Aphrodite[3]. L'Aphrodite la plus ancienne, que l'on appelle Céleste, la fille du ciel, et la plus jeune, l'Aphrodite populaire, fille de Zeus et de Dionée. Ceux qui se réclament d'Aphrodite populaire aiment autant les femmes, les hommes et les jeunes garçons, alors que ceux qui se réclament d'Aphrodite céleste n'aiment que les hommes, pour leur vigueur et leur intelligence, et n'aiment les jeunes garçons que lorsqu'ils commencent à être intelligents. [...]
[...] Il est la force qui aide les hommes à retrouver leur moitié. Il est alors le guide de l'homme qui cherche à retrouver son ancienne nature grâce à l'amour. Éros est né d'une déchirure, d'une séparation radicale de ce qui rendait les hommes unis et complets, mais il est en même temps la réponse à cette césure, du fait qu'il pousse l'homme à retrouver son état proche de la perfection originelle, de retrouver sa moitié mâle ou femelle, et d'apporter dès lors aux hommes la félicité et le bonheur[7]. [...]
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