Né à Freiberg en République Tchèque le 6 mai 1856, Sigmund Freud est le fils d'une modeste famille de Moravie (aujourd'hui République tchèque). Brillant élève, il est attiré par le droit, la philosophie et la médecine ; malgré tout, il choisit la médecine et devient docteur en 1881. Après des débuts difficiles, il s'intéresse à l'hystérie et à d'autres problèmes psychologiques et finalement vouera sa vie à ces problématiques ; il est considéré comme le père de la psychanalyse telle que nous la connaissons aujourd'hui. Sigmund Freud meurt en 1939 à Londres.
Freud publie L'avenir d'une illusion (Die Zukunft einer Illusion) en 1927. Cet ouvrage intervient bien après l'élaboration des méthodes psychanalytiques de Freud et pose la question de l'avenir de la civilisation et du rôle de la religion.
[...] C'est par les mythes que l'autorité religieuse s'impose. Les religions pour avoir une véritable influence doivent se rapprocher des gouvernances pour avoir la main sur les masses. Freud décrit les religions et l'expérience mystique comme limitant la culture et la civilisation. Alors, les croyances sont-elles totalement aberrantes d'un point de vue culturel ? [...]
[...] Après des débuts difficiles, il s'intéresse à l'hystérie et à d'autres problèmes psychologiques et finalement vouera sa vie à ces problématiques ; il est considéré comme le père de la psychanalyse telle que nous la connaissons aujourd'hui. Sigmund Freud meurt en 1939 à Londres. L'avenir d'une illusion ? Freud publie L'avenir d'une illusion (Die Zukunft einer Illusion) en 1927. Cet ouvrage intervient bien après l'élaboration des méthodes psychanalytiques de Freud et pose la question de l'avenir de la civilisation et du rôle de la religion. [...]
[...] Ces religions ont joué un rôle social indéniable et important, celui de la régulation et de la restriction des pulsions ; pourtant, elles sont aussi meurtrières Avec des préceptes encore et souvent archaïques, les religions ne sont-elles pas pour une part responsable de l'obscurantisme intellectuel observé chez certains hommes ? La religion, qui joue un rôle protecteur n'est-elle pas aujourd'hui remplacée par la morale et la justice ? Pour jouer ce rôle pendant des siècles et conserver leur autorité, les religions ont dû brandir d'un côté le bâton (l'enfer) et la carotte (le paradis) aux croyants. Pour continuer son influence, la religion doit continuer à donner ses commandements, les renouveler et les adapter. [...]
[...] Pour vivre convenablement en société donc, satisfaire la civilisation et ses requêtes-, l'homme doit faire taire ses instincts. Ainsi, les hommes ont pour devoir de renoncer à leurs instincts et à leurs pulsions ; ils doivent renoncer à l'animalité qui est en eux pour s'intégrer à la culture, aussi, c'est la question de la morale. Si cet aspect est important et notable, la culture constitue pour l'homme –au-delà d'une simple contrainte sociale- un bouclier et une protection face à la Nature que la civilisation maitrise(rait) (première facette) : c'est le phénomène de l'infantilisation, la protection rassure et supplante les contraintes morales et sociales. [...]
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