De tous temps, les philosophes ont cherché à montrer la particularité de l'Homme par rapport aux animaux. La métaphysique, qui, selon la définition d'Aristote, est la "science des premiers principes et des premières causes", c'est-à-dire le savoir de ce à partir de quoi tout s'explique et ce qui ne dérive donc d'aucun principe antérieur de justification, vient nuancer cette idée.
Dans son texte, Schopenhauer nous explique pourquoi seuls les êtres humains s'interrogent sur leur existence ou encore en quoi l'Homme est un animal métaphysique.
[...] Schopenhauer cherche à montrer que l'Homme est différent des autres animaux, car il essaie de comprendre pourquoi il existe. Pour chacun de ces êtres vivants, le fait d'exister est une chose qui ne nécessite aucun questionnement, qui est naturelle, si naturelle qu'ils ne la remarquent même pas d'après Schopenhauer ; jamais ils ne penseraient à rechercher l'origine ou la cause de leur existence ; ils semblent alors être intégrés et appartenir à un ensemble, qui est ici la Nature. Dans la deuxième phrase de cette partie, nous notons que, pour Schopenhauer, l'existence des êtres vivants, sauf l'Homme, est banale et ne soulève aucun problème pour la nature. [...]
[...] En réalité, il s'observe lui-même, il se contemple et prend du recul afin de mieux pouvoir se juger. Dans la deuxième phrase de cette partie, Schopenhauer nous explique que grâce à la conscience que l'Homme a de lui-même, et donc de son existence, il atteint une conscience telle qu'il en arrive à savoir que la mort existe ; il sait ne pas être immortel que son existence soit limitée. Schopenhauer nous dit alors que cette connaissance de la mort enferme l'Homme dans une paresse, une démotivation , l'inutilité de tout effort devient [ ] évidente car pour lui, tout effort ne rime à rien sachant qu'au final, la mort est certaine. [...]
[...] Deux facteurs, d'après Schopenhauer, sont à l'origine de cela : la raison et l'étonnement. II. La raison et l'étonnement origines de la conscience de la mort chez l'Homme Dans la première phrase de cette deuxième partie, Schopenhauer nous apprend que c'est avec l'apparition de la raison que la réflexion est naît. Nous apprenons, d'après cette phrase, que la raison est apparue au cours du temps, et qu'elle est une caractéristique spécifique à l'Homme. La raison est la capacité à réfléchir, à raison. [...]
[...] N'acceptant pas cette notion de mort, l'Homme va alors essayer de comprendre la raison de son existence. Dans ce texte, Schopenhauer nous affirme l'importance de la métaphysique et de la philosophie chez l'Homme, qui l'aide à accepter toutes les étapes de sa vie. La réflexion n'existerait pas si le schéma de la vie de l'Homme était simple, sans complications, sans questionnement. Ce sont grâce à ces questions existentielles qu'est née la philosophie, mais aussi la métaphysique. [...]
[...] Dans la troisième phrase, nous comprenons que l'animal appartient à un tout qu'est la "Mère universelle". Schopenhauer essaie de nous expliquer dans cette phrase, avec l'exemple de la branche accroché au tronc d'arbre, lui-même lié à la nature, que l'animal ne vit que dans de but d'atteindre ce tout, sans pour autant en être conscient, sans le savoir plus qu'elle- même D'après Schopenhauer, L'omniscience de la Mère Universelle englobe alors toutes les choses du monde qui n'ont ni conscience de leur existence, ni des choses qui les entourent. [...]
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