Religion, raison, Dieu, tolérance religieuse, État, opinion publique, croyance, Averroès, Rousseau, Freud
Le document permet de revoir la notion de religion pour l'épreuve de Philosophie au baccalauréat.
Pour la doxa (opinion publique), la religion offre des réponses rassurantes. Elle se rapporte à un absolu, le divin, à une réalité supérieure qui échapperait à l'homme.
Après réflexion, la religion est un objet de discussion.
La religion est un ensemble de croyances et de pratiques par lequel les hommes, tout en se reliant au sacré, se lient les uns aux autres.
[...] Pourquoi l'État doit-il garantir la tolérance religieuse ? La foi ne peut empêcher l'exercice du libre jugement La parole divine s'adresse à l'intelligence des Hommes Spinora distingue le domaine de la foi et le domaine de la raison La fois demande aux hommes de pratiquer la justice et la charité, qlqsoit leur religion Le domaine de la raison est celui de la compréhension de la nature L'État ne peut empêcher les hommes d'exercer leur raison, tant par leurs actions, ils ne nuisent pas à la tranquillité publique L'État ne peut imposer aucun culte Pour Locke, l'état n'existe que dans le but de régler les rapports entre les hommes en société En aucun cas pour régler leurs convictions spirituelles, qui ne relèvent que de l'intimité de leur conscience, inaccessible à la politique La tolérance est-elle une condition de la tranquillité publique ? [...]
[...] Elle se rapporte à un absolu, le divin, à une réalité supérieure qui échapperait à l'homme Après réflexion, la religion est un objet de discussion La religion est un ensemble de croyances et de pratiques par lequel les hommes tout en se reliant au sacré, se lient les uns aux autres. A-t-on besoin de religion ? L'existence de Dieu, une évidence affective Pour Simone Veil : lorsque la raison réfléchit sur ses propres limites, elle comprend qu'elle ne peut pas tout comprendre et doit admettre ce qui la dépasse à savoir Dieu. [...]
[...] Pascal évoque on peut bien connaitre qu'il y a un Dieu, sans savoir ce qu'il est . L'homme n'est pas voué à croire de manière superstitieuse Mais on peut concevoir que les hommes se passent de religion surtout si elle prend la forme de la superstition Les hommes peuvent avoir peur des châtiments divins Freud énonce qu'il vaut mieux comprendre le réel pour agir plutôt qu'imaginer des compensations illusoires comparables à un poisson doux-amer Comment pourrait-on connaitre Dieu ? La connaissance rationnelle de Dieu s'accorde à la révélation L'opposition entre une foi affective et une raison lucide est traditionnelle, elle apparait comme une évidence logique et une réalité historique Averroès pense que la raison logique peut être utilisée, en accord avec le Coran, pour connaitre Dieu à partir de ses créatures La véritable connaissance de Dieu est naturelle et non révélée À partir de l'observation de l'ordre du monde, on peut concevoir un esprit divin qui sait créateur de cet ordre Rousseau considère que l'homme par sa conscience morale, sa raison et la contemplation de la nature peut connaitre son créateur. [...]
[...] Aucun homme ne peut éprouver de l'amour ou de l'estime pour ceux qui exercent une violence contre lui Le seul remède à cette violence ne peut être que la tolérance, qui laisse chaque homme pratiquer le culte qui lui convient L'usage public de la raison autorise la libre interprétation des symboles religieux L'usage privé de la raison, nécessaire à la cohésion sociale, oblige à obéir aux lois de l'État. L'usage public de la raison autorise le citoyen ou fidèle à soumettre à la discussion son désaccord avec une loi ou l'interprétation d'un symbole religieux, pour en discuter collectivement L'homme a ainsi la garantie de rester libre tant en obéissant aux lois civiles, et aux lois religieuses s'il est croyant. [...]
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