Questions autour de la notion de bonheur

Thèmes abordés

bonheur, maîtrise de soi, joie simple, vie sociale, bonheur illusoire

Résumé du document

Pour la DOXA, le bonheur est une question de chance, il est lié au hasard et au destin. Il est associé au bien-être et au plaisir.
Après réflexion, le bonheur provient d'un art de vivre qui s'exerce au fil du temps. Il suppose de connaitre et de maitriser ses désirs.
Par définition, le bonheur est l'idéal d'un état durable et complet de satisfaction.

Extraits

[...] Les actes moraux sont désintéressés ? La loi morale délivre des commandements inconditionnels. Une action morale ne doit être accomplie que dans le but de bien agir et non par intérêt. Ainsi le bonheur ne serait alors nullement une récompense de bonnes actions. ?Pour Kant, en agissant bien les hommes se rendent dignes du bonheur c'est a dire qu'ils le méritent et pourrait l'obtenir avec l'aide de Dieu même si rien ne le leur garantit. Relaxions morale ne obéissent au respect du bon principe, sans aucun calcul d'intérêt. [...]

[...] Il suppose de connaitre et de maitriser ses désirs Par définition, le bonheur est l'idéal d'un état durable et complet de satisfaction. Qu'est ce qui fonde le bonheur ? l'homme ne laisse pas son bonheur au hasard malgré les difficultés rencontrées pour accéder au bonheur, tout le monde le cherche. Il faut par ailleurs distinguer le bonheur du plaisir, de l'utilité et de la survie. ?Aristote fonde le bonheur sur l'exercice de la raison dans des actions morales. Il privilégie la vertu comme fondement du bonheur. Distinct du plaisir, le bonheur n'est pas seulement individuel ni ponctuel. [...]

[...] La civilisation joue un rôle paradoxal dans le bonheur humain En vivant en société, l'homme entre dans un processus civilisateur marqué par le progrès, qui a pour but d'améliorer ses chances de bonheur. Par la maîtrise de la nature, il crée des remparts contre certaines sources du malheur. Cependant, Sigmund Freud met en évidence le fait que la vie en société n'est pas possible sans certains renoncements. L'homme doit réprimer des pulsions incompatibles avec la vie sociale. Cette dernière est alors tenue pour responsable du malheur humain. [...]

[...] Ainsi il ne faut pas rechercher le bonheur mais le méritait. Pour y parvenir il faut faire le bien autour de nous. L'inaction l'inaction, le silence, la tranquillité et le détachement sont des vertus de l'homme qui laissent se conserver l'harmonie qui existe dans le monde. ?Pour Zhuangzi, il prends pour modele de l'action non volontaire le pouvoir de l'eau, du ciel et de la terre immobile. Par exemple rien ne peut se refléter sur la surface de l'eau quand elle est agitée, alors qu'aucune plante ne peut pousser sans terre heureux celui n'agit pas ! [...]

[...] Agir par intérêts ne suppose pas pour autant qu'il s'agit d'un acte immoral ou égoïste. En ce sens les plaisirs de l'esprit permettent de mieux supporter les déceptions individuelles. ?Pour Jonh Stuart Mille, il faut rechercher la qualité du plaisir et pas uniquement sa quantité. Le bonheur est fondée sur l'intérêt. Mets le plus grand bonheur pour le plus grand nombre passe non pas par un accroissement quantitatif du bien-être, mais par le partage des plaisirs intellectuelles et moraux. La recherche de son intérêt ne doit donc pas se confondre avec l'égoïsme. [...]