morale humaine, liberté, déterminisme, Spinoza, lois, volonté, conscience, raison, inconscient
La liberté désigne la capacité à agir en conformité avec soi-même, c'est-à-dire que cela consiste à mettre en pratique ses désirs ou ses volontés, sans que rien ni quiconque n'interfère (physiquement, moralement, juridiquement, etc.).
Ainsi, nul n'est obligé de faire usage de sa liberté, précisément parce qu'il est libre de le faire ou de ne pas le faire. Il existe divers degrés ou formes de liberté dont on peut plus ou moins faire l'usage : liberté de mouvement, liberté d'expression, liberté de penser, liberté religieuse, liberté d'association, etc.
[...] La volonté face à la loi Liberté et volonté La liberté, est-ce faire tout ce que je veux ? Si tel est le cas, alors comment pourrions-nous vivre et encore être libres en sociétés ? Comment alors être libre de cette manière tout en respectant les autres ? Définir la liberté comme le pouvoir de faire ce que nous voulons ne revient-il pas à considérer que nous sommes libres seulement de manière solitaire ? Ne devons-nous pas restreindre la liberté à ce qui est permis de faire, et non pas uniquement à ce qu'il est possible de faire ? [...]
[...] Pour lui, le monde est déterminé, et l'homme faisant partie de la nature, il est déterminé lui aussi, comme toute chose. Le libre arbitre n'existe donc pas, c'est une illusion : l'homme pense être libre car il a la conscience mais en réalité il ignore les causes qui le déterminent à agir et à désirer. Le désir semble exprimer un libre choix, alors qu'il s'agit d'un acte nécessaire provoqué une cause extérieure (ma biologie, mon déterminisme éducatif, religieux, social etc.). Mais alors l'homme ne peut jamais être libre pour Spinoza ? [...]
[...] Liberté et loi À première vue, la liberté s'oppose à la loi, car qu'est-ce que la loi sinon une entrave extérieure à l'action individuelle ? Pourtant, la loi, à la base, n'existe-t-elle pas pour permettre au plus grand nombre d'être libres ? La loi existe d'abord et avant tout pour que la vie en société et en collectivité soit possible. Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. Dans l'état social, La liberté est raisonnée, elle s'applique à la communauté et permet l'existence d'une liberté collective par un vivre ensemble pacifique. [...]
[...] Le déterminisme biologique ou génétique Cela correspond à l'idée que l'homme est déterminé par son caractère et ses capacités qui sont expliqués par ses gènes. Ainsi la génétique pose une limite à la liberté de l'homme, qui ne peut déployer sa liberté que dans un cadre contraint qu'il ne peut dépasser. Une limité objectée à cette idée est celle de perfectibilité de l'homme (théorie de Rousseau) qui pose l'homme comme en perpétuelle évolution et potentiel progrès. Par ailleurs, l'état actuel des connaissances sur la génétique ne permet pas de justifier un déterminisme strict et absolu. [...]
[...] Ainsi, nul n'est obligé de faire usage de sa liberté, précisément parce qu'il est libre de le faire ou de ne pas le faire. Il existe divers degrés ou formes de liberté dont on peut plus ou moins faire l'usage : liberté de mouvement, liberté d'expression, liberté de penser, liberté religieuse, liberté d'association, etc. Origine politico-sociale du mot Le mot ?liberté" a pour origine un adjectif latin, liber, qui désignait l'homme libre par opposition à l'esclave. Les droits, les devoirs, les modes de vie supposés convenir à l'homme libre ont été élaborés par opposition et contraste avec l'esclavage, qui n'est pas libre parce qu'il ne s'appartient pas. [...]
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