Inconscient, Freud, Leibniz, Descartes, Schopenhauer, Nietzsche, psychanalyse, inconscient collectif, identité culturelle, Simone de Beauvoir, topique freudienne, angoisse, traumatisme psychologique, enfance, connaissance de soi, personnalité
Pour la doxa (opinion publique), l'inconscient est notre part d'ombre, à la fois inquiétante et mystérieuse.
Après réflexion, la compréhension de l'inconscient révèle la richesse et la complexité de notre intériorité.
Par définition, ce qui est inconscient est la part de nos pensées qui échappe à la conscience. Ainsi, l'inconscient est le concept qui cherche à les expliquer.
[...] L'inconscient est-il plus fort que l'oubli ? L'oubli obéit à une nécessité vitale en nous Les individus accordent bcp d'importance à leurs souvenirs. En effet, ils conservent des photos, objets et sont attachés aux individus qu'ils connaissent depuis longtemps. ?Pour Nietzsche, l'oubli a une vraie utilité, à savoir que nous oublions parce que nous avons intérêt à oublier. En de nombreuses circonstances, il faut perdre l'habitude que nous avons prise à chercher à conserver notre passé. Notre passé est présent dans notre inconscient ::Les évènements que l'on souhaiterait oublier ne sont pas ceux que nous parvenons à faire disparaître réellement de notre mémoire. [...]
[...] Ainsi, l'inconscient est le concept qui cherche à les expliquer. Peut-on prendre conscience de ce qui est inconscient ? Nous n'avons conscience que de ce à quoi nous sommes attentifs La conscience est liée à l'attention que nous sommes capable de prêter aux choses. Néanmoins, notre attention n'est ni constante ni totale. ?Pour Leibniz, notre attention au monde implique un travail permanent de synthèse et de sélections qui est souvent inconscient ?Pour Descartes, nous pouvons réfléchir à ce dont nous n'avons d'abord pas conscience. [...]
[...] ?D'après Schopenhauer, si nous avons constamment besoin de réfléchir à nos propres pensées, c'est qu'elles nous sont en partie inexplicables. Ainsi, leur organe et significations demeurent un mystère pour nous-mêmes. ?Pour Freud Sigmund, de nombreux comportements ne peuvent pas être expliqués par les seules intentions des individus, il faut alors supposer l'intervention de mécanisme inconscient. Nous devons essayer de les comprendre malgré la difficulté que cela représente. ainsi, nos propres pensées ne sont pas complètement accessibles, mais la psychanalyse (analyse de soi-même) cherche à accéder à ce qui est inconscient. [...]
[...] ?L'oubli du passé n'est souvent qu'apparent et en particulier lorsqu'il s'agit d'évènement importants de notre existence L'inconscient nous empêche-t-il d'être heureux ? Notre personnalité se développe de manière complexe à partir de l'enfance L'identité de chacun se construit à travers une certaine forme de frustration qui est liée à des interdits que l'on nous impose. ?Pour Beauvoir, les premiers déchirements affectifs surviennent à l'enfance et notamment la perte de la relation fusionnelle avec la mère. Ainsi, l'enfant cherche alors des moyens de se rassurer mais cette expérience originaire laisse inévitablement des traces. [...]
[...] Y a-t-il un inconscient collectif ? Les individus sont influencés par leur contexte culturel les individus respectent la loi d'un point de vue juridique, mais ils sont également soumis à des contraintes sociales qu'ils ont intériorisées. ?Par exemple, les hommes décident de se vêtir comme ils le souhaitent, mais souvent ils imitent les autres et appliquent des codes vestimentaires sans même s'en rendre compte, en suivant la mode Ainsi la sociologie qui étudie le comportement de l'homme montre qu'il agit au-delà même de sa propre conscience. [...]
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