Rousseau, Montesquieu, Nietzsche, Platon, État, liberté, justice, politique, Proudhon, aliénation
Par rapport à la politique, l'État au sens large est une activité par laquelle les hommes déterminent les valeurs et les règles qui prévalent dans l'organisation d'une société, mais au sens strict, l'État, c'est l'art de gouverner, de fonder à la fois la conquête et la conservation du pouvoir, sur l'élaboration d'un corpus d'idées et de valeurs à défendre.
Il impose des lois qui peuvent être imparfaites, voire injustes, car nous ne voulons pas nécessairement les respecter.
[...] Il dit que l'origine et le fondement des inégalités est sociale et non naturelle. Selon lui, c'est la rupture avec l'état de nature que naissent les véritables et constantes inégalités. Il explique ce qui est mal et montre ce qui selon lui remédierait aux problèmes. Il réfléchit sur la légitimité de l'autorité politique. Il constate une dénaturation historique de l'homme, c'est-à-dire, une contradiction entre son essence. [...]
[...] Cependant, tout ce qui est juste n'est pas forcement légitime. Des lois peuvent être injustes, car elles peuvent supposer que certains ont plus de droits et de libertés que d'autres Texte de l'esprit des lois de Montesquieu : il montre que la séparation des pouvoirs constitue le fondement de la démocratie et que cela garantit l'indépendance de la justice Texte Généalogie de la morale de Nietzsche : étudie le développement des systèmes de justice. La justice a dû s'élever au-dessus des passions qui aliènent l'homme pour aller au stade du ressentiment (une forme de rancune qui se rapporte à un acte commis par un autre et sur lequel le sujet n'a plus de prise). [...]
[...] Les inégalités naturelles ne semblent pas être des injustices, mais il faut quand même lutter contre. Nous pouvons les distinguer, car notre capacité à penser et à critiquer est dynamique, elle provient de notre instinct naturel. L'équité peut être une juste inégalité. L'égalité revient donner la même chose à chacun alors que l'équité revient à traiter chacun de manière différente (par exemple donner plus à ceux qui ont moins et moins à ceux qui ont plus). La justice a deux fondements. [...]
[...] Il est durable et a pour finalité la sécurité et la paix. Par rapport à la politique, l'État au sens large est une activité par laquelle les hommes déterminent les valeurs et les règles qui prévalent dans l'organisation d'une société, mais au sens strict, l'État est l'art de gouverner, de fonder à la fois la conquête et la conservation du pouvoir, sur l'élaboration d'un corpus d'idées et de valeurs à défendre. Il impose des lois qui peuvent être imparfaites, voire injustes, car nous ne voulons pas nécessairement les respecter Pour Proudhon, l'État est de nature illégitime, car si les hommes sont foncièrement bons et sociables alors ils sont capables de vivre en paix et en harmonie sans l'institution de lois Cependant, à l'état de nature, les hommes vivent dans la crainte et la violence. [...]
[...] Ainsi la justice va au-delà du sentiment d'injustice. Texte Gorgias de Platon : le sophiste Calliclès soutient que l'injustice est de faire violence à l'ordre de la nature, ainsi les plus forts ne peuvent rien faire et la loi défend les plus faibles et empêche la domination des forts sur les faibles. Cependant, cela voudrait dire qu'il n'y a plus de différence entre le droit et le fait, tout serait juste et légitime si ça vient de la nature. Texte Contrat social de Rousseau : l'État ne peut pas se contenter de protéger les citoyens. [...]
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