En philosophie, la vérité se définit par « une connaissance reconnue comme juste, conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue, ultime » (CNTRL) alors que le concept de valeur peut se définir de plusieurs manières différentes.
[...] En revanche, les vérités liées directement au comportement humain, par essence imparfait, sont ainsi elles aussi imparfaites, et peuvent varier en fonction de l'expérience, de l'époque etc. En fait, elles peuvent varier en fonction de paramètres extérieurs changeants et ainsi, ces vérités qui seront vraies pour un individu A ne le seront pas forcément pour B et peut-être partiellement pour C. En ce sens, elles se rapprochent plus de la notion de valeur, qui sont souvent justes mais pas toujours. [...]
[...] C'est parce qu'il existe cette subtile différence entre certaines valeurs et certaines notions de vérité que certains amalgames se font parfois. La recherche de vérité doit toujours être motivée par l'exactitude des faits, pas par la vérité qu'on souhaiterait voir ou entendre. Lorsque ce n'est pas le cas, la vérité peut alors se rapprocher d'une croyance personnelle construite à la fois sur des éléments solides mais aussi sur des éléments moins solides, et faire ainsi office de valeur personnelle. C'est pourquoi il est important de garder toujours un esprit critique face à ce qu'une personne ou un organisme, comme les médias traditionnels, peut dire car ils peuvent aussi bien essayer de persuader que de convaincre. [...]
[...] Conclusion Les notions de vérité et de valeur sont, à première vue, deux notions bien distinctes. Pourtant, lorsque l'on analyse ces notions, on peut remarquer que certains types de vérités se rapprochent plus de la définition de valeur que de vérité. En ce sens, certaines vérités peuvent en effet n'être que de simples valeurs parmi d'autres, parce qu'elles ne sont pas forcément fondées sur des éléments totalement exacts ou issus d'un processus déductif, mais plutôt des éléments inductifs. En revanche, les vérités primitives, basées sur des éléments solides, fondées sur la recherche incessante d'exactitude de faits, ne peuvent être assimilées à la notion de valeur puisqu'elles ne peuvent être remises en question, du moins pas d'un point de vue rationnel. [...]
[...] De plus, les mathématiciens entre eux ne sont pas toujours d'accord sur certains points. Ainsi, bien que les mathématiques soient considérées comme une science de « vérité », il peut pourtant exister, là aussi, un besoin de réviser cette vérité ou de l'améliorer. Certes, il existe des principes dits « primitifs », à savoir fondamentaux qui ne peuvent se voir opposés au risque d'y avoir une contradiction. Concernant les vérités de fait, ce sont des vérités qui sont là mais qui auraient pu ne pas être ainsi. [...]
[...] Ces deux concepts possèdent tous deux une portée morale, un lien aux croyances et à la vie d'un individu, seul ou en société. Pour tenter de savoir si la vérité ne constituerait qu'une valeur parmi d'autres, nous analyserons les deux concepts et verrons les éléments qui les différencient. Nous finirons ensuite par une brève conclusion qui reprendra les éléments principaux du propos. Vérité de raison et vérité de fait Il convient de différencier deux types de vérités : la vérité de raison et de fait. [...]
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