La nécessité de la reproduction et de la survie imposent le regroupement et donc la présence d'autrui. Sartre disait que autrui anéanti sa liberté, la simple existence de l'autre produit en moi une nature. L'interprétation de cette nature est perçue comme dégradante pour moi. Autrui ne s'attache qu'à une extériorité de moi, en plus il le fait sur le mode de l'impression, du préjugé. Autrui confond l'apparence et l'essence. L'apparence est tout ce qui est changeant même si ce n'est pas extérieur, l'essence c'est ce qui fait la nature même de l'Homme, ce sont ses caractéristiques les plus générales, les plus universelles. Cette confusion d'autrui réduit mon être, attribuer des caractéristiques par observation revient à donner une signification et à chosifier l'homme alors que la nature humaine est l'indétermination même. Spontanément nous sommes par rapport aux autres dans un rapport de perception. Cette perception a sur moi un effet néfaste: je suis entraîné dans cette perception de tel sorte que je me perçois à travers la perception de l'autre. Je ne me sens pas libre car je sais que l'autre me perçoit.
[...] L'esclave n'est pas mu par son déésir. Toute son activitéé tourne autour de la satisfaction du maîître, il est déédiéé àà la rééflexion. Pour rester en vie l'esclave doit satisfaire le maîître, il doit mener une rééflexion technique. Mais il y a un renversement dialectique des figures; celui qui occupe la situation de force est le plus aliéénéé et n'est donc finalement pas libre. Le maîître déépend de l'esclave pour sa libertéé. Si on prive le maîître de l'esclave l'identitéé du maîître est dissout. [...]
[...] L'apaisement par le langage 1. Le langage C'est un rapport de respect qui préésuppose qu'il n'y aurait ni dominéé, ni dominant et qu'on pourrait avoir un statut éégalitaire entre les deux consciences. Le rapport moral àà autrui passe néécessairement par le langage. Il y a des critèères de communication, il faut: un contenu de sens, un code, un éémetteur, un réécepteur et un contexte. La finalitéé est de se faire comprendre. Ce qui enclenche la communication est un manque sensible, elle vise donc a satisfaction de ce déésir oùù de ce besoin. [...]
[...] Le langage psychologique et le langage de manipulation (politique, pub, presse) sont des langages àà pure fin de communication Dialogue et respect d'autrui Le dialogue est une fonction propre au langage. ÊÊtre dans un éétat de dialogue c'est une recherche, une interrogation rationnelle sur ce qui est dit. Il y a recherche du vrai. Ce qui est proprement humain c'est le dialogue, ce qui fait le fondement du dialogue c'est la communautéé. Dans le dialogue il n'y a pas de rapport intééresséé àà l'autre. Respecter l'autre c'est ne pas le considéérer comme un moyen mais comme une fin (Kant). L'autre est une valeur absolue. [...]
[...] La lutte pour le plaisir 1. Le conflit interne au sujet C'est Freud qui a conceptualiséé ce rapport interne àà soi. Il y a en moi un principe d'éétrangetéé qui me déétermine. Ce qui fait le contenu de notre psychisme ce sont des forces, des pulsions au caractèère dynamique qui tendent vers leur plaisir. Toutes les pulsions cherchent àà se rééaliser et àà rentrer dans la conscience. Un acte manquéé est un acte manquéé au regard de la conscience, mais un acte rééussit au regard de l'inconscient. [...]
[...] C'est un contenu de psychisme, nous ne sommes pas conscients de la nature de la censure qui s'instruit en nous. La censure rééfèère àà notre culture, chaque sujet a un contenu qui lui est propre. Les pulsions prééconscientes peuvent se travestir et donc trompes la conscience, par exemple les rêêves; Freud dans ce cas-làà parle de refoulement ratéé. Il est saint psychiquement qu'il y ait du refoulement car l'Homme est trop intelligent pour se satisfaire de ses pulsions animales, il y a une part d'éétrangetéé en nous mêême Psychoses, néévroses et théérapie Les psychoses et les néévroses sont deux formes de souffrances du sujet. [...]
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