Le document est une analyse approfondie d'un texte de Blaise Pascal qui explore les thèmes de l'amour de soi, l'amour des autres et l'amour divin. Il explore la problématique de savoir si la croyance en Dieu peut fonder une morale universelle basée sur l'amour de soi. L'analyse explore la problématique posée par Pascal, sa solution proposée et sa conclusion.
[...] Explication de l'illustration ; L'illustration jointe au texte ne se présente pas comme un schéma mais plutôt comme un dessin, qui paraît représenter trois arbres plantés sur une colline ou un monticule : l'épaisseur du tronc, la courbure du sol, la boule des trois arbres marque bien qu'il s'agit d'un graffito qui vise à évoquer ou à représenter quelque chose. Contrairement à certaines éditions, les trois arbres n'ont pas le même point d'enracinement. Ils sont placés à égale distance de l'arbre central, de part et d'autre. Cela évoque trois manières de sortir de l'ignorance de Dieu, de s'élever au-dessus d'elle, mais divergentes et sans communication entre elles. [...]
[...] Pascal juge donc cette action immorale car selon lui, on ne peut pas aimer quelqu'un qui est hors de nous car il est à notre image et notre image n'est pas belle. L'auteur nous montre donc que l'amour est la seule voie moralement acceptable et que l'on mérite d'être détestés car on aime des choses qui sont hors de nous sous la tutelle de nos passions. Ces passions nous amènent donc à aimer des éléments du réels qui sont hors de notre personne. Nous sommes donc instables dans nos désirs. [...]
[...] Cette configuration peut d'ailleurs faire penser au jeu de société « Qui est-ce ? » de nos jours. Pour terminer l'hypothèse, Pascal transforme l'universel en absolu avec la phrase « Et cela est vrai d'un chacun de tous les hommes ». La morale universelle évoquée précédemment est donc décrite comme étant en chacun de nous, ce qui signifie qu'elle est indépendante de tous contexte et donc absolue. Enfin, Pascal révèle la solution complète au problème avec la phrase « il n'y a que l'être universel qui soit tel » en faisant référence aux conditions évoquées précédemment. [...]
[...] Explication de texte Pensée 485, Blaise Pascal, Pensées Ce texte de Blaise Pascal porte sur l'image de nous que nous renvoyons aux autres et à nous. Il reprend en effet le commandement le plus important selon la Bible, s'il ne fallait en garder qu'un, à savoir « aimez-vous les uns les autres ». Mais ce texte traite aussi dans une moindre mesure de l'amour que l'on porte à soi. De nos jours, cet aspect est de plus en plus rependu, notamment avec la démocratisation des selfies qui peut renvoyer au narcissisme ou à l'égoïsme. [...]
[...] Il présente donc son texte comme une question réponse. Ensuite, l'auteur propose une première solution au problème de l'amour pour l'hors de soi. Après avoir clairement évoqué qu'il n'était pas moral d'aimer quelqu'un ou quelque chose qui soit hors de nous car ce dernier n'est pas à notre image, Pascal utilise le verbe falloir à la seule personne qui est attribuée à ce verbe ; la troisième : « Il faut ». Ce groupe de mots fait référence à une obligation, et l'utilisation du verbe impersonnel « falloir » fait passer les dires qui le suivent comme une morale universelle. [...]
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