Chaque humain a des désirs. Ces désirs existent sous plusieurs formes telles que les désirs naturels et nécessaires, les désirs non naturels... Chacun de nous veut à tout prix satisfaire le désir qui nous préoccupe tant, mais désirer ne comporte-t-il pas de risque ?
[...] Pour ce courant, le désir est antiphilosophique. Pour Platon, auteur du Vème siècle avant le désir est l'œuvre de l'âme et non du corps. L'intérieur du corps et le monde extérieur sont liés pas les sens qui nous révèlent être des facteurs d'illusions. Cette curiosité risque de disperser notre attention et nous détourner de la pensée. Les plaisirs peuvent alors se révéler destructeurs puisqu'ils ne sont que des illusions. Le corps est même considéré comme la prison de l'âme qui possède des désirs insatiables. [...]
[...] L'histoire infantile du sujet détermine donc le destin et les pulsions de l'homme. Une partie des désirs et des pulsions de l'homme sont censurés et refoulés car ces désirs vont à l'encontre des mœurs et/ ou de l'éducation que l'homme a reçue. En effet, l'éducation pose un certains nombre de règles et d'interdits ce qui entraîne l'intériorisation de ces interdits et donc le refoulement. Freud, décrit notre psychisme par trois forces, instances qui composent notre personnalité : le ça le surmoi et le moi L'inconscient dans le psychisme est composé su ça Le ça est le réservoir de pulsions qui ne recherchent que le plaisir, et des satisfactions immédiates. [...]
[...] C'est aussi la thèse de la philosophie chrétienne. L'absence de trouble passe par la pureté de l'âme et la ressemblance avec Dieu. Pour St Augustin, c'est Dieu que nous désirons et pour trouver le bonheur et le repos de Dieu, il ne faut pas exercer d'autres plaisirs. D'ailleurs les désirs sont condamnés par les sept péchés capitaux tels que le désir de luxure la gouvernance du désir n'est pas toujours attribué au corps. Le désir est dangereux car l'homme a des désirs inconscients. [...]
[...] De même, il y aussi une idée de continuité dans la création : à travers l'art, le créateur laisse une trace de ses œuvres et donc de lui ; de cette façon, il possède une sorte d'immortalité. Le désir d'immortalité se manifeste à l'échelle d'éternité et non pas à l'échelle de la vie. Le désir n'est pas dangereux car le désir représente la vie. C'est la thèse notamment de Spinoza et des Libertins. L'hédonisme recherche tous les plaisirs. Par exemple, au XVIIème siècle, le désir sexuel était très important chez les Libertins. Pour Spinoza, la vie est égale au désir : tout désir en soi représente la vie. [...]
[...] L'enfant est en compétition avec le parent de même sexe. Le désir est dangereux car il est plus souvent associé à un désir de reconnaissance, de domination ce qui peut mener à une rivalité. L'image de soi est très importante ; donc le regard des autres l'est aussi chez les dominants. Selon Hegel, le désir de reconnaissance revient en fait à l'idée que l'homme désire ce que l'autre désire, c'est un désir mimétique, il mène nécessairement à un conflit. Pour se valoriser auprès des autres, selon T. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture