La culture québécoise: entre influence française et pression anglo-saxonne

Thèmes abordés

Culture quebecoise québec valeurs

Résumé du document

Comment est née la culture québécoise? Reflète t-elle l'histoire du Québec? Pourquoi le Québec est si spécial? Le Québec souffre t-il d'un manque d'indépendance?

Extraits

[...] La culture Québécoise : entre influence française et pression anglo-saxonne Présentation générale du Québec La démographie La collectivité québécoise compte 7.5 millions d'habitants, est représente donc une petite collectivité à l'échelle de l'Amérique du Nord, comparée aux 21 millions de ses voisins canadiens et surtout aux 300 millions d'Étatsuniens. Il s'agit d'une société minoritaire où les valeurs et les comportements vont perdurer tel que des accommodements, des compromis, recherche de consensus La part de la population d'origine française représente près de 75%. [...]

[...] La communauté juive est également très nombreuse. L'islam, le bouddhisme et l'hindouisme ont été introduits plus récemment par des immigrés venus d'Asie et des pays du Maghreb. Aujourd'hui de la population du Québec s'est déclarée catholique, environ 10% de la population est protestante. Les caractéristiques de la culture Québécoise Ses fondements Le Québec est selon Bouchard (écrivain et historien québécois), la tentative de reproduction de la société française en Amérique du nord, c'est-à-dire les modèles d'action et de représentation des français. [...]

[...] Notons la présence d'un lieutenant-gouverneur nommé par la reine du Canada, et représenté cette dernière au sein de la collectivité. Ce même lieutenant nomme un premier ministre en fonction du parti majoritaire. Le Québec s'est affirmé politiquement durant ses quarante dernières années et cela a eu des conséquences sur le plan culturel : l'adoption de la Charte de la langue française en 1977 a amené une certaine valorisation de la langue, politiques d'ouverture à la diversité culturelle a permis une redéfinition de l'identité. [...]

[...] Les québécois semblent avoir tendance à adopter une attitude distante et d'attente par rapport aux procédures : ils observent avant d'évaluer et d'interpréter. On assiste aujourd'hui à un éloignement du modèle autoritaire par le gestionnaire québécois. Depuis plusieurs années, nous voyons une rupture assez nette avec le modèle français, un flirt évident avec le modèle anglo-saxon et surtout l'expression de valeurs (tolérance, flexibilité, égalité) liées à la condition de minoritaire qui peuvent constituer, dans le contexte actuel de mondialisation, un certain avantage. [...]

[...] En conséquence, ils se contentent de tirer de leur entreprise un revenu suffisant pour faire vivre leur famille, et ne cherchent pas à la faire croître. Dans sa propre communauté, l'homme d'affaires québécois est aussi mal perçu, puisqu'il incarne « le mal capitaliste », car dans une société où le capital anglo-américain est dominant, capitalisme et monde anglo-saxon sont fortement associés voire confondus, il est normal, dans ces conditions, que les industriels canadiens-français aient adoptés une attitude très conservatrice en limitant volontairement leurs ambitions pour faire contrepoids à cette image de capitalistes exploiteurs qui dominent la société. [...]