A priori, l'animal ne semble pas dans la possibilité de réaliser un culte des morts, autrement dit une commémoration d'un être ayant laissé une trace sur terre. Or cette pratique nécessite non seulement, la conscience de la mort mais également le besoin de mémoire. Si tant est que l'on puisse admettre que les animaux reconnaissent la mort de l'un des leurs. On citera par exemple, le cas des singes qui porteront, avec eux, pendant plusieurs jours, leurs enfants défunts, pour faire comprendre leur tristesse. En revanche, l'hypothèse mémorielle, est pour sa part, plus délicate à accepter.
C'est pourquoi, on pourrait se demander en quoi cette volonté d'immortaliser les victimes est, justement, une marque de l'humanité au sens strict, autrement dit, ces individus qui se regroupent entre eux et qui sont les seuls à pouvoir se souvenir d'eux-mêmes.
Pour ce faire, nous verrons dans un premier temps, en quoi le respect porté aux morts est ancré dans l'histoire de l'humanité, puis nous nous intéresserons à l'indissociabilité de l'activité culturelle et de l'espèce humaine, finalement, nous étudierons la volonté d'immortalité de l'homme.
[...] Le culte des morts est-il un caractère humain ? A priori, l'animal ne semble pas dans la possibilité de réaliser un culte des morts, autrement dit une commémoration d'un être ayant laissé une trace sur terre. Or cette pratique nécessite non seulement, la conscience de la mort mais également le besoin de mémoire. Si tant est que l'on puisse admettre que les animaux reconnaissent la mort de l'un des leurs. On citera par exemple, le cas des singes qui porteront, avec eux, pendant plusieurs jours, leurs enfants défunts, pour faire comprendre leur tristesse. [...]
[...] La mort perd donc, pour l'animal, son effet à long terme et cette idée d'éternité, très présente chez l'homme. En revanche, si la religion rassemble les hommes, et se fonde généralement sur le culte des morts, mais un problème se pose chez l'homme, le problème des profanations volontaires et parfois organisés. Le caractère profane est en effet également typique de l'homme mais consiste en actes de mépris et d'un nom respect des profanateurs vis à vie des morts. Ils ne sont en effet, pas initiés à la religion. [...]
[...] Cette capacité constitue, en soi, un avantage par rapport aux animaux. Il est en effet courant de retrouver des tombes du temps des hommes de Néanderthal ou de l'homo sapiens sapiens, nos ancêtres les plus proches. Ces exemples prouvent l'existence d'un profond respect voué aux défunts. Les sépultures retrouvées, qui étaient qui plus est, ornées de fleurs ou de biens, renforcent cette idée de respect omniprésente et typique de l'homme. Elle témoigne déjà de l'importance de la vie après la mort. [...]
[...] Premièrement, dans cette société, les proches égyptiens d'un défunt prenaient le deuil pour au moins une soixantaine de jours. Ils renonçaient à toute occupation active et demeuraient à la maison silencieux et prostrés. De plus, il pratiquait ce qu'on appelle la momification pour assurer la protection et la conservation perpétuelle du corps. Encore une fois, cela prouve que la mort d'un homme a presque autant d'importance qu'un homme en vie. Cela était encore plus vrai chez les Égyptiens, qui avaient une seconde vie après la mort. Le processus de momification le démontre. [...]
[...] Les plus riches avaient droit à un caveau prestigieux : le sarcophage. De plus, les caveaux étaient généralement accompagnés d'un mobilier funéraire, un peu comme si le mort allait vivre à jamais dans la tombe. La mort est donc un moment particulier que l'homme a pris coutume de commémorer et de respecter par des moyens extrêmement variés en fonction des croyances de la société. Par ailleurs, une autre période de l'histoire est elle aussi très significative par rapport à l'étrange relation qu'entretiennent l'homme et la mort : la période nazie au milieu du vingtième siècle. [...]
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