Mondialisation, NPI Nouveaux Pays Industriels, PIB Produit Intérieur Brut, PMA Pays les Moins Avancés, évolution, économie, noosphère, planétisation, OMC Organisation Mondiale du Commerce, ALENA Accord de Libre Échange Nord-Américain, ASEAN Association des Nations de l'Asie du Sud-Est, MERCOSUR Marché Commun du Sud, production, consommation des biens et services, monnaies et capitaux
La mondialisation représenterait une nouvelle phase dans l'intégration planétaire des phénomènes culturels, écologiques, financiers et économiques. Elle prendrait ainsi en compte tous les aspects de notre vie. En son sens le plus habituel, elle est perçue en tant que phénomène économique, un processus irréversible d'intensification des échanges au niveau mondial.
Favorisée par la dérèglementation financière, le développement du libre-échange et les innovations en informatique, internet et transports internationaux de marchandises, la mondialisation est incontestablement le changement économique majeur connu depuis les années 1990. L'information circule à la vitesse de la lumière. La planète est devenue un village global. Les flux migratoires pour des raisons économiques, politiques et touristiques sont une réalité.
[...] Ce descriptif est utile pour comprendre les enjeux économiques de la mondialisation en macroéconomie et en microéconomie. B. Champ d'activité économique de la mondialisation Le champ d'activité économique de la mondialisation est celui qui retient le plus l'attention dans de nombreuses réflexions. Le phénomène de la mondialisation est tel que macroéconomie et microéconomie ne sont pas indifférentes l'une envers l'autre. Dans le contexte d'une approche de définition, la macroéconomie est l'étude de l'économie prise de façon globale. Elle s'intéresse aux choix de l'ensemble des individus, des entreprises et des gouvernements sur l'économie nationale et internationale. [...]
[...] Ce premier facteur de la mondialisation est institutionnel. Le deuxième facteur résulte du développement du progrès technique. D'abord, nous constatons une réduction du coût des transports des biens matériels. Ensuite, nous avons des innovations techniques permettant une mondialisation des activités de services au niveau des banques, des assurances et des bourses. Ces innovations sont d'ordre informatique et télé communicationnel. La recomposition de l'espace économique mondial est reconnue comme le troisième facteur de la mondialisation. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale jusqu'au choc pétrolier de 1973, l'économie mondiale se décomposait en trois grands groupes : les pays développés (États-Unis d'Amérique, Europe occidentale et Japon), les pays socialistes (URSS, pays de l'Est et Chine) et les pays en développement d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. [...]
[...] Une éthique de la responsabilité s'imposerait. Celle-ci devrait avoir l'amour pour l'humanité comme socle, afin que les progrès scientifiques, techniques et économiques n'écrasent pas la valeur essentielle qu'est l'humanité. C'est pourquoi André Comte-Sponville qui écrit dans son ouvrage L'Esprit de l'athéisme que : « C'est l'amour, non l'espérance qui fait vivre ». C'est dire qu'il faut aimer davantage et espérer moins. Voilà l'impératif catégorique qui pourrait juguler les différentes menaces qui pèsent sur notre monde. Conclusion La mondialisation est un phénomène naturellement ancien. [...]
[...] Ils se trouvent surtout en Afrique au sud du Sahara et sont considérés comme les principales victimes de la mondialisation. Les échanges internationaux pour eux ne représentent que des échanges mondiaux, malgré leur richesse en matières premières. Les capitaux interviennent de façon ponctuelle dans ces pays. Avec sa logique du profit, la mondialisation convoite la richesse minière et pétrolière de ces pays et les abandonne dans une situation de pauvreté et de hausse des inégalités. Car elle ne leur trouve pas de véritables conditions de développement. [...]
[...] Il faudrait remarquer que la planétisation équivaut à la mondialisation. La noosphère est l'ampleur de pensée ou de conscience en évolution depuis l'apparition de la vie sur la planète Terre et qui finira par entourer et inonder toute la biosphère. On pourrait parler d'une autre atmosphère faite de psychisme et non pas d'oxygène. La vision de Teilhard de Chardin pourrait être décrite comme une humanité dont les idées, les pensées, les découvertes et l'imaginaire élaborent progressivement une noosphère toujours plus serrée et toujours plus dense. [...]
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