Ce document, complet et entièrement rédigé se propose de recenser les 10 thèses principales de l'ouvrage "Une journée de philosophie". Les thèses sont expliquées et argumentées. Si une phrase du livre est citée pour appuyer une thèse, le numéro de la page de cette phrase est référencé.
[...] ( ) La dépression, malnutrition de l'âme, ce n'est au fond rien d'autre que l'appréhension lucide de ce qu'il y a de contingent dans la station verticale. Etre dépressif, c'est être allé au bout de la pensée que rien de sensé ne légitime qu'on soit là, debout, entouré d'hommes debout. » (p. 24). Aussi survivre ne peut être la seule raison pour laquelle on s'alimente : « Loin de saisir directement, immédiatement à même les arbres ou le sol les végétaux avec ses dents comme les chevaux ou les girafes, loin de dévorer la viande à même la bête comme les tigres, l'homme semble signaler par sa pratique de l'art culinaire un tout autre rapport à la consommation, indirect encore, médiat donc. [...]
[...] Si une phrase du livre est citée pour appuyer une thèse. Le numéro de la page de cette phrase doit être référencé – La vie quotidienne se définit au carrefour du prévisible et de l'imprévu. Penser le quotidien c'est se donner un objet, qui en lui-même comprend à la fois du normatif (ce qui doit être) et de l'empirique (ce qui est). Prendre pour objet le quotidien, c'est prendre à bras le corps ces deux extrêmes, que sont la journée idéale, celle qui se produit sans heurts, et la journée moyenne, scandée par les ratés. [...]
[...] Il y a donc une ambivalence dans « l'exploration » que nous promet ce monde technique. Car si avec internet, avec les réseaux autoroutiers, l'homme a doté le monde d'une âme (puisque ces réseaux sont vivants pour autant qu'ils fonctionnent en toute autonomie), il est également pris au piège de ces écrans, qui le dépossèdent de lui-même – Aménager le temps suppose de se laisser aller (donc de ne pas toujours vouloir). Prendre le contrôle sur soi-même suppose de savoir se laisser aller. [...]
[...] Ce qu'il y a d'arbitraire dans la rythmique du quotidien renvoie à ce qu'il y a d'essentiel au sein de l'humanité : l'homme structure son temps selon une métrique qui lui demande de préférer la règle à la nécessité. Ainsi « On devra boire et manger à heures régulières. Il faut apprendre à avoir envie avant d'avoir besoin, non pour se dérégler précisément. C'est dans cet écart entre le cycle naturel que l'humanité trouve son véritable centre. » (p. 134) 7 – Par le travail et la technique, l'homme fait le monde à son image. [...]
[...] On décrète la pause mais non point le repos. » (p. 84) Ce que révèlent la pause mais aussi le coucher c'est que l'homme, pour faire ce qu'il veut faire, doit aussi cesser de vouloir. Il doit se laisser aller à une intelligence qui nous précède et qui est proprement une logique du corps. Ainsi, si faire une pause, ce n'est pas à proprement parler se mettre en pause, mais bien plutôt « faire diversion », « substituer à l'activité volontaire du travail en cours le cours involontaire d'une conversation ou de ses propres pensées. [...]
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