Dans l'idée du grand public, la science est un savoir qui progresse par un processus d'accumulation sans fin. On en sait aujourd'hui plus qu'on en savait autrefois. On empile le savoir et les théories nouvelles, comme on empile des briques pour faire une construction et c'est ainsi que la cathédrale de la science s'édifie. De là une représentation du savoir scientifique pleine de certitudes accumulées par des générations de savant ; la fierté vis-à-vis des découvertes de la science qui permet de congédier le besoin de certitudes religieuses ou philosophiques et de nous enorgueillir, de nous flatter de nos avancée actuelles que les générations passées ne pouvaient pas connaître ...
[...] Cela dit, la Grèce n'a pas inventé le Progrès. En effet, il y manque la notion de l'amélioration de la société par la vertu du savoir : les Grecs n'ont aucunement le but d'améliorer la société grâce au progrès scientifique. Au tout début du XVIIème siècle, Francis Bacon, un chancelier anglais, philosophe et esprit rationnel, établit pour la première fois que le savoir est pouvoir C'est là une affirmation révolutionnaire, contradictoire avec l'esprit de la renaissance qui consistait à retrouver l'harmonie de l'Antiquité. [...]
[...] Nous savons maintenant qu'il est vain d'attendre de la science ce qu'elle ne saurait donner. La science n'est pas une religion, elle n'est pas une idéologie, elle n'est pas une sagesse, ni même une philosophie. La science est un savoir objectif, l'espérance d'un progrès est tout à fait autre chose. Il n'est pas contradictoire de concevoir une techno science surdéveloppée dans un monde moralement barbare et inculte. La seule idée qui reste tenable au sujet de la science, en ce qui concerne son progrès, est celle d'un progrès du savoir dégagé de toute mythologie. [...]
[...] L'identification du progrès technique comme déterminant de la croissance, dont on trouve déjà trace chez les fondateurs de l'économie politique, est ainsi au centre de nombreux domaines d'étude de l'économie (économie industrielle, économie du travail, économie internationale). Cependant il est nécessaire d'expliquer comment est né ce véritable engouement par le progrès ? COMMENT EXPLIQUER CETTE OPTIMISME DU PROGRES ? Les raisons en sont doubles : Le XVIIème siècle de la lignée Bacon, Descartes, Galilée, Leibniz, Newton, et, bien sûr, l'invention de la science proprement dite dans la Grèce présocratique. [...]
[...] Ainsi en s'appuyant de l'extrait de texte de Stefan ZWEIG tiré de Le Monde d'Hier, nous nous poserons la question de savoir ce qu'est le progrès, comment peut-on expliquer cet optimisme, né au siècle des lumières, d'un déterminisme du progrès et comment il se manifeste ? LE PROGRES ? Progrès signifie plus que changement. Un changement est une modification neutre, tandis qu'un progrès est une modification qui constitue par rapport à l'état précédent une véritable un plus un mieux une amélioration. [...]
[...] On croyait en un progrès comme on croyait en un dieu. Pour y croire, il faut absolument un renouvellement de la science et de la technique, ainsi on crée la lumière, l'avion, la voiture, le téléphone, et les rêves deviennent réalité. La qualité de vie s'améliore avec l'eau courante, l'hygiène, la disparition progressive de quelques épidémies. L'homme est considéré comme un citoyen a part entière puisqu'il obtient de plus en plus de droits. Cette croyance commune est soutenue par une forte espérance pacifique et d'humanisme commun. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture