les zones de non droit
[...] Victime de plusieurs caillassages sur leurs voitures, les ambulanciers de la ville décident de ne plus se déplacer dans la ZUP sans être accompagnés par des correspondants municipaux. Le phénomène a pris une telle ampleur que le 1er octobre 2001, le Comité interministériel des villes présidé par Lionel Jospin décidait de débloquer 5,34 milliards d'Euros pour sécuriser les professionnels de la santé et les inciter à continuer leurs visites dans les quartiers sensibles. Avec trois mesures phares : 1. Sécuriser les pharmacies et les cabinets (alarmes, rideau de fer, sas de sécurité ) 2. Regrouper les professionnels dans des maisons médicales 3. [...]
[...] L'augmentation massive des violences contre les personnes, la transformation d'une délinquance contre les biens vers les agressions physiques, génère une demande sociale de sécurité plus forte que jamais. Le retour de la violence structure le renversement des priorités des électeurs et l'apparition de la sécurité au premier rang de leurs préoccupations. Le réel vécu par les habitants, qui n'a qu'une lointaine relation avec le réel connu des services de police, révélé par des statistiques incertaines, doit enfin être pris en considération. [...]
[...] Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle. Article 222-36 (Loi nº 92-1336 du 16 décembre 1992 art et 373 Journal Officiel du 23 décembre 1992 en vigueur le 1er mars 1994) (Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002) 94 Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines - DRMCC 2002 L'importation ou l'exportation illicites de stupéfiants sont punies de dix ans d'emprisonnements et de euros d'amende. [...]
[...] cité, Cahiers de la sécurité intérieure, août-octobre Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines - DRMCC 2002 aussi les bagarres et règlements de comptes entre bandes rivales. 2ème degré : attaques furtives, verbales ou gestuelles contre l'autorité. Ici les commerçants, les adultes du voisinages, les chauffeurs de bus, les facteurs, les pompiers, les enseignants et les policiers deviennent les cibles d'injures verbales et gestuelles, de crachats. L'école, les voitures des enseignants, les commissariats peuvent être attaqués. 3ème degré : agressions physiques contre les représentants de l'autorité ( militaires, pompiers, professeurs, chauffeurs de bus . ) 4ème degré : attroupements et caillassage à l'encontre de la police. [...]
[...] Au total, en des incidents ont été enregistrés dans des communes ne comportant pas de quartier difficile. Lucienne Bui-Trong donne une explication très claire de ce phénomène: Après avoir remarqué que depuis 1998, les violences urbaines jusqu'ici cantonnées à des quartiers s'étendaient à des zones de passage et de plus grande richesse (centres-villes, gares, centres commerciaux, lieux de villégiature). Elle analysait cette nouveauté : Dans le premier cas des jeunes issus de quartiers sensibles se déplacent ensemble, avec le sentiment d'invulnérabilité que procure un groupe soudé, surtout lorsqu‘il se trouve face à une population peureuse et individualiste refusant de s'interposer en faveur du prochain. [...]
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