L'essentiel est d'entrer dans la question, les références viennent après. C'est-à-dire, d'abord saisir le sens de la formulation du sujet, par l'étude soigneuse des nuances littérales pour éviter une approche trop globale et vaine ; ensuite c'est comprendre pourquoi et en quoi se pose la question, dans quelles situations le sujet fait apparaître un problème, n?ud de la réflexion ...
[...] Ainsi une pensée peut dépendre de moi et engager ma responsabilité, sans que j'en sois l'unique source. Interprétation large Etre à l'origine d'une pensée c'est être à l'origine d'une décision, ce qui renvoie à la solitude de ma responsabilité propre. Ainsi, on peut soutenir une thèse ou former un jugement basé sur des pensées passées en ce qu'elles sont des décisions possibles, mais la décision finale engage l'avenir et donc ma responsabilité, ces décisions possibles ne sont que des guides du jugement. [...]
[...] En effet, pour justifier, il faut faire montre d'une volonté d'adhérence à norme partagée qui appelle telle ou telle conduite. On ne se justifie que de ce qui doit être. Les deux interprétations du sujet Le sujet demande de tout justifier, c'est chaque chose et chaque évènement. Tout d'abord, la justification ne s'applique qu'à des conduites volontaires de soumission à une règle. Ensuite, on peut attendre une justification des évènements autres que les conduites humaines ce qui présuppose l'existence d'une entité supérieure. Peut-on justifier n'importe quelle conduite ? [...]
[...] Deuxièmement, entre la chenille et le papillon, il y a métamorphose. C'est bien le même insecte, donc il faut avancer que dans l'identité de la chenille se trouve une logique de changement, donc un lien entre le présent et le futur. Troisièmement, une plaque de cuivre qui devient chaudron par l'artifice de l'homme conserve t-elle son identité ? On pourrait dire que non dans la mesure où elle ne portait pas d'elle-même en son identité le devenir de chaudron. L'un et l'autre son différents. [...]
[...] Peut-on faire mauvais usage du pouvoir de raisonner ? On pourrait dire que oui dans la mesure où une solution d'un problème peut- être raisonnable sans pour autant être morale. La fin recherchée ainsi peut servir le bien ou le mal. b. Peut-on user maladroitement de la raison ? Dans cette question, il faut considérer la raison comme outil On peut mal user d'un outil de deux façons : tout d'abord en choisissant un outil impropre à la tâche, ensuite en utilisant le bon outil de façon malhabile. [...]
[...] Ensuite, chacun peut en référer à sa propre norme morale pour justifier ses actes. Un criminel peut donc contester un jugement non basé sur ses principes personnels. Mais une norme ne peut être valeur morale que si elle procède d'une volonté libre qui vise le bien. Ainsi le partage de valeurs permet la justification par la reconnaissance du droit. Existe-t-il une justice qui règle le cours du monde ? Il faut se demander s'il existe une entité supérieure qui donnerait du à n'importe quel évènement. [...]
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