Critique de la belle âme, identité individuelle, idéal de soi, Descartes, révolution copernicienne, alter égo
Identité : Ce qui est stable et permanent, ensemble des caractéristiques propres et essentielles d'une chose.
Exemple du bateau de Thésée : si l'on change toutes les planches qui constituent le bateau de Thésée est-ce toujours son bateau ? Même bateau mais composé de matériaux différents. C'est l'idée de conscience qui reste dans ce processus de construction et de différenciation. 4 définitions principales : - la conscience immédiate : sensation instantanée de nos pensées et de nos actes - la conscience médiatisée, psychologique : saisie par la réflexion de l'identité de l'être et de la manière de percevoir les choses - la conscience morale : sensation du bien et du mal, interrogation du caractère acquis ou inné - la conscience intentionnelle : Hussel : toute conscience est conscience de quelque chose La caractéristique commune des hommes = capacité à penser
[...] II- De la constitution de l'identité individuelle : morale et bonheur ou l'homme à la recherche d'un idéal de soi La constitution du sujet L'identité : une métaphysique de la subjectivité Définitions générales Identité : Ce qui est stable et permanent, ensemble des caractéristiques propres et essentielles d'une chose. Exemple du bateau de Thésée : si l'on change toutes les planches qui constituent le bateau de Thésée est-ce toujours son bateau ? Même bateau mais composé de matériaux différents. C'est l'idée de conscience qui reste dans ce processus de construction et de différenciation définitions principales : - la conscience immédiate : sensation instantanée de nos pensées et de nos actes - la conscience médiatisée, psychologique : saisie par la réflexion de l'identité de l'être et de la manière de percevoir les choses - la conscience morale : sensation du bien et du mal, interrogation du caractère acquis ou inné - la conscience intentionnelle : Hussel : toute conscience est conscience de quelque chose La caractéristique commune des hommes = capacité à penser. [...]
[...] Normes morales perçues de manière différente selon leur source : - liberticide : autant sur la liberté capacitaire que sur la liberté de penser - libérant l'individu un certain déterminisme social puisque c'est lui qui élabore rationnellement la loi morale Reproche de la morale kantienne par Hegel qui repose sur des postulats qui donnent un sens à la raison pratique. Selon Hegel, l'utilisation de postulats pose problème : le monde est suspendu à une croyance et non à un savoir morale non-fondée Kant, pour donner un sens à mon action va y chercher une finalité à travers 3 idées métaphysiques : l'existence de Dieu - l'immortalité de l'âme - la liberté (au sens cosmologique) Kant dit que le bonheur est subjectif il n'y a pas d'impératif du bonheur abandon de l'idée de bonheur dans ce monde, il faut se fier à l'action morale La généalogie de la morale Nietzsche, La généalogie de la morale : Généalogie = évaluation des valeurs qui dominent notre civilisation et que la philosophie a érigé en valeur absolue. [...]
[...] Respect de soi-même (conscience de sa dignité) et des autres individus. Agis toujours de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours autant comme une fin et jamais simplement comme un moyen Notion de devoir subjective. Il est valable seulement s'il est universalisable dans le respect des autres et de soi. Charles Péguy : La morale de Kant a les mains propres, le problème c'est qu'elle n'a pas de main Kant : Nécessité de l'éducation à la moralité = apprendre à l'enfant à intégrer subjectivement des valeurs plutôt que de le discipliner. [...]
[...] La pensée est distincte du corps car au départ l'existence est sous forme de conscience = solipsisme (Moi = seule réalité) La révolution copernicienne Première conséquence : Changement complet dans les rapports de l'homme avec le monde Changement de système : géocentrique à héliocentrique. Deuxième conséquence : Nature de ce qui est. Pensée qui distingue : - l'esprit : substance pensée Dualisme - la matière : substance étendue Troisième conséquence : Dans la période solipsiste autrui n'existe pas comme un sujet. [...]
[...] Donc, si je doute, je pense, et si je pense, je suis. Descartes fait l'hypothèse qu'une force obscure le trompe, en lui faisant passer pour vraies des représentations fausses. Mais là aussi, si on peut me tromper, si mes sens peuvent être source d'illusions, il reste que j'ai le pouvoir de suspendre mon jugement. Et là aussi, cette suspension est une action de la pensée qui vient prouver mon existence irréfutable. L'homme est l'invention de la subjectivité Conscience première dans l'ordre ontologique (relatif à l'être) et épistémologique (relatif à la science). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture