Y a-t-il un sens à avoir peur de soi ?

Résumé du document

Les hommes sont des êtres ayant deux grandes parties, un esprit et un corps. Les deux sont étroitement liées. L'esprit par l'intermédiaire de nos pensées peut contrôler notre corps et le corps par l'intermédiaire de pulsions envoie des messages à l'esprit qui choisit ou non de les suivre. Par conséquent, si l'homme contrôle son esprit, il contrôle aussi son corps et donc ses actions. Il pense que chaque acte qu'il réalise est le fruit d'une pensée préalable pleinement consciente, il maitrise donc son destin. Et pourtant, certaines personnes réalisent des actes dont ils n'ont nullement voulu et certains de leurs rêves leur dévoilent des aspects d'eux-mêmes qu'ils répugnent.
On peut donc se poser la question suivante : y a-t-il un sens à avoir peur de soi ? A priori on peut penser que non. L'homme étant un être essentiellement conscient, il sera maître de son destin et de lui-même puisqu'il aura conscience de ses actes au moment des choix de la vie. L'homme ayant conscience de lui-même a donc acquis la connaissance. Puisqu'il maitrise son esprit il n'a pas besoin d'avoir peur de lui, son corps étant lié à son esprit qui lui dicte ses instructions.

Extraits

[...] Y a-t-il un sens à avoir peur de soi ? Les hommes sont des êtres ayant deux grandes parties, un esprit et un corps. Les deux sont étroitement liés. L'esprit par l'intermédiaire de nos pensées peut contrôler notre corps et le corps par l'intermédiaire de pulsions envoie des messages à l'esprit qui choisit ou non de les suivre. Par conséquent, si l'homme contrôle son esprit, il contrôle aussi son corps et donc ses actions. Il pense que chaque acte qu'il réalise est le fruit d'une pensée préalable pleinement consciente, il maitrise donc son destin. [...]

[...] De plus, l'homme vivant en société est malveillant et c'est instinctivement qu'il va tenter de dominer les autres sans pour autant l'avoir pensé profondément, simplement poussé par les éléments extérieurs. Pour ne pas avoir peur de soi-même il faut que l'homme contrôle pleinement son esprit. Mais le contrôle de l'esprit passe par la conscience de soi. Lorsque l'on cherche la vérité absolue et que l'on se rend compte que l'on peut douter de tout comme de nos sens, notre raison voire même de tous les objets qui nous entourent, une chose subsiste; puisque je doute, j'ai donc cette capacité en moi, j'ai donc un esprit et donc je suis. [...]

[...] Il parait donc normal d'avoir peur d'être une personne qui malgré tous ses bons sentiments est poussée par son environnement, c'est-à-dire la société, à agir avec une attitude des plus mauvaises. L'homme est un loup pour l'homme (Kant). L'homme à travers ses sentiments peut avoir peur de lui-même. En effet, lors d'une émotion telle que la tristesse ou la colère, l'homme perd momentanément la raison et peut réaliser des actes insensés. Certes, ce passage est bref mais dans ces moments, l'esprit de l'homme n'est plus pleinement contrôlé. La passion est aussi un sentiment qui, malgré le fait qu'il fait garder à l'homme sa raison, lui bouleverse son esprit. [...]

[...] En étant conscient il ne peut plus y avoir de peur puisque tout est maîtrisé. Cette conscience peut également se ressentir dans certains moments de la vie telle que la souffrance ou le bonheur. Descartes fait partie de ses auteurs qui affirment que l'homme est un être pleinement conscient. La conscience de soi est donc l'élément qui permet le contrôle de notre esprit et donc de nos actes. L'homme n'a donc plus de raison d'avoir peur de lui. Il est par ailleurs dicté par sa bienveillance de par son instinct naturel et n'a donc pas à prendre peur. [...]

[...] Nous avons donc conclu que l'homme ne contrôlait pas sa personnalité et que nous réalisons certains actes sans le vouloir. Les sentiments divers que l'on ressent viennent eux aussi perturber notre esprit et renforcer la peur que l'homme a de lui-même. Cette peur peut amener l'homme à la colère, la colère à la haine et la haine à la souffrance voir au désespoir. C'est pourquoi malgré le fait que l'on puisse avoir peur il faut positiver et relativiser. [...]