Qui suis-je, réponse exacte, vivre en société, identité sociale, René Descartes, identité intérieure, conscient, inconscient, moralité, Arthur Rimbaud, Jean-Paul Sartres, essence, philosophie
Le fait de vivre en société donne à chaque individu une identité déterminée, une identité sociale : je suis un prénom, un nom un sexe, une date de naissance, un statut social et familial, national. Elle semble pouvoir répondre la question "qui suis-je", mais cette identité sociale est la première qu'on donne de nous lorsque nous nous présentons à quelqu'un. Elle permet de vivre en société, grâce à elle on se situe facilement les uns par rapport aux autres. Cependant ce n'est pas suffisant pour connaitre quelqu'un ni pour se définir.
[...] C'est s'inventer une essence et imaginer un inconscient qui nous détermine parce qu'au fond on sait qu'on n'est pas déterminé et qu'on est libre. Sartres montre que nous n'avons aucune essence et cela ne peut pas vraiment nous guider sur la question ne qui sommes-nous. Prendre conscience de soi c'est douter de toute réponse exacte et définitive de qui je suis. Je peux prendre conscience de ce que je suis seulement quand j'accepte que je ne sois pas seulement ce que je crois être et que je sois toujours libre d'être autre chose. [...]
[...] Ses terminaisons nerveuses sont reliées à un ordinateur qui procure à la personne la sensation que tout est normal. La victime est hypnotisée et pourrait justement avoir l'impression d'être assise en train de lire ce paragraphe qui raconte l'histoire absurde qu'un savant fou sépare les cerveaux des corps et les placent dans une cuve. III. Je suis une liberté Mais est-ce que je ne suis pas libre d'être ce que je veux, est-ce que je suis déterminée à devenir, être ce que je suis. [...]
[...] On peut donc dire que je suis en partie déterminée par mon inconscient. Avoir conscience de soi ne permet pas totalement de savoir qui suis-je puisque la conscience n'est qu'un effet de surface de l'inconscient, on cohabite avec quelqu'un d'autre. Arthur Rimbaud a dit « je est un autre » l'inconscient est une zone inconnue de la conscience, le psychanalyste Rorschach invente des tests basés sur la méthode psychanalyste de Freud, il donne à ses patients une série de taches sur feuilles que le patient interprétera. [...]
[...] La seule chose dont il est vraiment certain. C'est d'être une conscience. Le doute cartésien est le fait de douter de tout, de tout remettre en question « est-ce que cette chaise est une chaise, ou je suis, quel est cet objet ? » ce doute s'arrête à partir du moment où c'est moi qui doute, donc une conscience et donc je suis une conscience je ne peux pas en douter, le cogito (je pense donc je suis » la seule vérité indubitable. [...]
[...] Y a-t-il une réponse exacte à la question : qui suis-je ? La conscience est à la fois ce qui nous met en contact avec le monde et avec nous-mêmes. L'inconscient explique ce dont la conscience ne peut rendre compte, comme les lapsus révélateurs ou les rêves. I. Je suis une conscience Le fait de vivre en société donne à chaque individu une identité déterminée, une identité sociale : je suis un prénom, un nom un sexe, une date de naissance, un statut social et familial, national. [...]
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