Dans un premier temps, nous verrons qu'en adoptant une vision dominatrice de l'homme sur la nature, celui-ci peut penser avoir tous les droits sur elle. Dans un deuxième temps, nous constaterons que plus que maître de la nature, il en est le gérant et doit réfléchir à l'impact sur l'environnement de ses agissements. Ceci nous mènera dans une troisième partie à distinguer la responsabilité de l'homme vis à vis de la nature et de lui-même
[...] L'homme doit sortir de la nature et s'en servir pour survivre Kant nous dit que la finalité de la nature, c'est que l'homme en sorte : si la nature a si peu donné aux hommes, c'est qu'elle voulait qu'ils se tirent d'affaire, que ce qu'ils ont besoin et même ce qu'ils sont (habiles, prudents, bons) soient leur œuvre propre. Il y a même une sorte de rapport d'opposition qui s'inscrit entre l'homme et la nature selon Marx : en effet, les hommes, à la différence des animaux doivent produire leurs conditions d'existence. Il y a non seulement séparation mais destruction de la nature par l'homme. Le rapport de l'homme à la nature passe par l'homme. Plus qu'un droit, c'est une nécessité pour la survie des hommes que d'utiliser la nature. 1C. [...]
[...] Les conférences de Rio et Kyoto sur les changements climatiques mais plus largement sur les comportements des pays en matière de pollution sont le signe d'une responsabilisation des nations. Les déclarations qui en sont issues sont d'autant plus importantes qu'elles impliquent non seulement les états mais aussi les individus. Cette notion de comportement responsable vis à vis de la nature commence à faire l'unanimité, même si le refus de certains pays comme les Etats-Unis de signer certaines conventions montre que ce débat reste au cœur de l'actualité. [...]
[...] L'homme serait-il devenu maître et possesseur de la Nature ? Kant continue en disant que : sans les hommes, la création tout entière ne serait qu'un simple désert, inutile et sans but final Mais cette vision se modère avec les années et par exemple, Spinoza critique les théories qui imaginent l'homme comme un empire dans un empire en effet, on s'imagine follement seul propriétaire de l'Univers On retrouve cette métamorphose dans la représentation de la nature dans la peinture. En peinture, la représentation de la nature a très longtemps été la représentation d'une nature humanisée, où apparaissaient des paysages cultivés ou bâtis, des animaux domestiques ou utiles à l'homme. [...]
[...] Si l'homme peut s'inscrire dans la nature, c'est qu'il n'a jamais cessé d'en faire partie. Montesquieu décrit la socialisation humaine comme une lente émergence où les facteurs sociaux prennent une importance croissante sans que l'intervention des facteurs naturels ne cesse jamais tout à fait. 2C. Emergence de la notion d'écologie L'écologie s'est d'abord développée comme une sciences à part entière avec 2 tendances : l'Ecologie des populations étudiait chaque espèce séparément tandis que l'Ecologie des associations dégageait le concept d'écosystèmes. [...]
[...] Il s'agit de savoir ce que la terre peut supporter. Reconnaissance de notre faiblesse/ignorance : nous ne possédons pas le savoir scientifique des effets futurs de nos actions actuelles. Ainsi, Jonas recommande de privilégier le scénario du pire pour se préparer. Problème : risque de s'interdire d'agir. 3B. 3ème impératif catégorique - respecter la nature pour ne pas détruire l'humanité actuelle ou future Kant - théorie : agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre Vers un principe de prudence ou de précaution. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture