Bon usage du doute, Socrate, nature humaine, jugement, connaissance, incertitude, perplexité, René Descartes, recherche de la vérité, philosophie des sceptiques, cogito cartésien, raison
Socrate a écrit "Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien". De tout temps, le fait de douter est ancré dans la nature humaine. L'Homme doute de ses sentiments, de ses souvenirs, de ses connaissances, etc. Le doute peut être défini comme l'attitude d'un sujet humain à considérer tout jugement sur une connaissance comme étant douteux, incertain, perplexe. Ainsi, le doute ne permet pas toujours d'avancer. En effet, le doute peut avoir pour conséquences l'inaction ou encore le manque de confiance.
[...] Dans ces deux premières parties, le doute est ainsi perçu de manière positive. Enfin, la troisième partie de cette étude mettra en avant un point de vue négatif du doute, la philosophie des sceptiques. Dans cette dernière partie, le doute est perçu de manière négative. I. Douter pour tendre vers la vérité Le doute nous amène à la vérité. La vérité peut être définie comme une qualité allouée à une connaissance ou encore à un énoncé. Plus généralement, la vérité est la « connaissance juste en elle-même ». [...]
[...] Y a-t-il bon usage du doute ? Socrate a écrit « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien ». De tout temps, le fait de douter est ancré dans la nature humaine. L'Homme doute de ses sentiments, de ses souvenirs, de ses connaissances, etc. Le doute peut être défini comme l'attitude d'un sujet humain à considérer tout jugement sur une connaissance comme étant douteux, incertain, perplexe. Ainsi, le doute ne permet pas toujours d'avancer. En effet, le doute peut avoir pour conséquences l'inaction ou encore le manque de confiance. [...]
[...] Le bon usage du doute intervient dans la recherche de la vérité. C'est en doutant que l'on peut trouver d'éventuelles erreurs et ainsi restaurer ces erreurs en vérité. La remise en cause et en question, par le doute, de certaines pensées ou de certains faits est un pas de plus vers la vérité. Le bon usage du doute intervient également dans la liberté. En effet, c'est en décidant, librement et consciemment de penser les choses par soi-même, d'agir par soi-même que la liberté devient plus grande. [...]
[...] On peut douter de la composition d'un produit venté par la publicité. Le doute, lorsqu'il est trop présent, ne relève plus du bon usage. En effet, il peut mener à l'inaction et faire du mal. En droit, la preuve de la culpabilité ou de l'innocence d'une personne doit être établie « au-delà de tout doute raisonnable ». Ainsi, pour juger de la vie future d'une personne, le doute intervient. Celui-ci doit par ailleurs être raisonnable, c'est-à-dire se baser sur des faits que l'on peut remettre en question, avec sa raison. [...]
[...] Mais peut-on alors, comme ces philosophes antiques, douter de tout ? Il n'est pas possible de douter de tout. Descartes estime que la conscience, est un fait indubitable par exemple : « je pense donc je suis ». Toutefois, les perceptions par exemple peuvent être trompeuses. En effet, nos sens peuvent nous induire en erreur sur la couleur ou encore le son. Il est donc possible de douter des perceptions. Il est également possible de douter par exemple de l'existence de Dieu. Chacun peut croire ou non en son existence. [...]
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