Il est bon ton d'accuser la société de consommation, de proposer aux Hommes biens + de bien qu'ils n'ont de besoin réel à satisfaire. Ainsi si se reposer, manger, boire est indispensable à l'Homme, le téléphone portable, l'ordinateur sont des objets techniques dont l'usage nous renvoie d'avantage aux désirs non nécessaires d'agrément et de confort que nous voulons assouvir. On accuserait même volontiers ses derniers de ne pas contribuer au bonheur de l'Homme mais de le jeter dans une quête effrénée de désirs à satisfaire dans laquelle en définitive il se perd. Cette distinction entre besoins vrais (vitaux, impérieux, naturels) et faux besoins (artificiels, contre nature, superficiels) est en apparence facile à établir (...)
[...] Marx : La production ne fournie pas seulement aux besoins une matière, elle fournit aussi à la matière un besoin. Elle produit donc de la consommation en lui fournissant les matériaux, en déterminant le mode de consommation, en excitant dans le consommateur le besoin des produits posés par elle comme objet. Elle produit donc l'objet de la consommation, le mode de consommation, la tendance à la consommation Conséquences : les nouveaux besoins sont inévitablement et donc l'excès de désir n'est pas critiquable et la distinction entre le vrai et faux besoin n'a plus de sens. [...]
[...] Ils sont nécessaires à la vie et suffisant à la vie. Epicure : Celui qui connait parfaitement bien les limites que la vie nous trace sait combien il est facile de se procurer ce qui supprime la douleur causée par le besoin, et rend la vie toute entière parfaite, de sorte qu'il n'a plus besoin de choses dont l'acquisition exige de l'effort A l'inverse : Tous les désirs naturels qui ne provoquent pas de douleur quand ils restent insatisfaits et qui cependant, impliquent un effet soutenu sont des produits de la veine opinion Je m'épanouie de plaisir corporel en me nourrissant de pain et d'eau On peut distinguer vrai et faux besoins en se demandant si tel est naturel ou non. [...]
[...] Parce que l'Homme pense, que c'est un être de culture et qu'il est libre, il ne se contente pas du donné naturel (ni en lui, ni hors de lui) mais le transforme. C'est donc la production qui produit la consommation. La production des Hommes est aussi authentique pour caractériser l'humanité que la seule satisfaction des besoins naturels au travers de ce que la nature offrirait à l'Homme spontanément. Les besoins naturels partagés avec les animaux ne sont pas spécifiquement humains. [...]
[...] Pour autant ce clivage entre vrai et faux besoins est-il opératoire ? Quel est le processus qui préside à la reproduction des désirs et celle-ci n'est-elle que source d'aliénation ? I. La frontière naturelle entre le vrai et le faux besoin On peut effectivement distinguer vrai et faux besoins à partir de la nature posée comme norme. Le philosophe de référence est Epicure (341-270 avant J.C.). Epicure distingue ce qu'il appelle les désirs naturels et nécessaires des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires. [...]
[...] Peut-on distinguer le vrai et faux besoin ? Introduction : Il est bon ton d'accuser la société de consommation, de proposer aux Hommes biens + de bien qu'ils n'ont de besoin réel à satisfaire. Ainsi si se reposer, manger, boire est indispensable à l'Homme, le téléphone portable, l'ordinateur sont des objets techniques dont l'usage nous renvois d'avantage aux désirs non nécessaires d'agrément et de confort que nous voulons assouvir. On accuserait même volontiers ses derniers de ne pas contribuer au bonheur de l'Homme mais de le jeter dans une quête effrénée de désirs à satisfaire dans laquelle en définitive il se perd. [...]
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