Pourquoi voulons-nous que justice soit faite, principe d'égalité, liberté d'autrui, volonté, désir, vengeance, Platon, harmonie sociale, culpabilité, emprisonnement, comportement en société, Albert Camus
La justice est l'institution du bien, elle peut être un idéal à atteindre, mais aussi une réalité politique établie par les hommes qui la souhaitent et l'instaurent. Elle instaure l'égalité et la liberté parmi les hommes. La justice est aussi une qualité qui se manifeste par une conduite. Nous voulons la justice parce que c'est ce qu'il y a de plus juste, et qu'elle permet l'égalité entre les hommes. Mais voulons-nous vraiment la justice parce qu'elle permet de faire le "bien" ou est-ce un désir de punir celui qui a commis la faute, de se venger de celui qui a fait le "mal" ? Ce que nous pensons juste l'est-il toujours vraiment ?
[...] Pourquoi voulons-nous que justice soit faite ? La justice est l'institution du bien, elle peut être un idéal à atteindre, mais aussi une réalité politique établie par les hommes qui la souhaitent et l'instaurent. Elle instaure l'égalité et la liberté parmi les hommes. La justice est aussi une qualité qui se manifeste par une conduite. Nous voulons la justice parce que c'est ce qu'il y a de plus juste, et qu'elle permet l'égalité entre les hommes. Mais voulons-nous vraiment la justice parce qu'elle permet de faire le « bien » ou est-ce un désir de punir celui qui a commis la faute, de se venger de celui qui a fait le « mal » ? [...]
[...] Mais cela n'est pas de la justice, c'est de la pure vengeance. Faire le bien ne serait alors qu'un prétexte pour exprimer notre colère envers autrui que nous gardons refoulée, car nous devons avoir un comportement exemplaire en société. Nous avons besoin d'exprimer cette haine envers cet être différent qui lui a brisé les règles de comportement en société et qui doit alors être puni. La justice n'est que l'exutoire de la société envers ceux qui ne la comprennent pas, ceux qui se comportent différemment, ceux qui ne sont pas comme nous. [...]
[...] Mais est-ce vraiment juste de vouloir à tout prix punir ? Ce ne peut pas être juste si on ne considère pas que l'individu qui a commis la faute était au courant ou non du mal qu'il commettait. S'il ne savait pas que l'action qu'il allait commettre était mal alors il n'a pas commis le mal consciemment, ce ne serait pas juste alors de condamner ce qu'il a fait inconsciemment. D'après Platon personne ne se trompe volontairement ou en connaissance de cause. [...]
[...] Comment voyons-nous la justice ? Dans la société dans laquelle nous sommes établis, la justice est considérée comme l'institution qui dicte ce qui est juste, ce qu'il y a de mieux pour le bien de tous, elle permet de respecter le principe d'égalité et de liberté. La société garde un certain équilibre du moment que tous ceux qui la composent remplissent leur fonction et n'interfèrent pas sur les droits et libertés d'autrui. Si on est juste avec les autres alors ils le seront avec nous et cet équilibre perdurera et parce que nous avons été justes, avons bien agi et avons rempli notre fonction nous voulons que l'État le soit avec nous. [...]
[...] Nous ne voulons pas que justice soit faite pour perpétuer l'égalité et la liberté des hommes, mais parce que nous désirons un exutoire a notre colère, notre haine que nous pensons injustifiée, c'est pour cela qu'un bouc émissaire est nécessaire pour assurer le bien-être de la société, un être innocent ou non doit être « sacrifié », a intervalle régulier, pour laver la société des actions négatives qu'elle serait tentée de commettre, de la peur envers la différence, de sa rancune et de sa haine. C'est pour cela que nous voulons que justice soit faite, pour maintenir la société dans un état d'esprit sain. [...]
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