L'apologue au service de la philosophie, la philosophie au siècle des lumières : Voltaire

Résumé du document

Nous allons étudier le chapitre 3 du livre Zadig. Ce conte philosophique fut publié par Voltaire en 1748, tandis que ce dernier n'appréciait pas lui-même la valeur de son oeuvre, qu'il considérait comme genre mineur.

Les péripéties du héros Zadig, signifiant « le juste » en hébreu, reposent sur les injustices qu'il rencontre à travers le monde (...)

Extraits

[...] A la suite de ces évènements, on retrouva la chienne et le cheval les juges sont dans la douloureuse nécessité de réformer leur arrêêt mais les symboles de justice en plus d'être sans pitié sont corrompus, ils ne pensent qu'à l'argent «puisqu'ils condamnèrent Zadig à payer 400 onces d'or Ils le punissent de cette façon pour avoir dit ce qu'il n'avait point vu ainsi en plus de la somme d'argent inadaptée réclamée, le grand veneur et le premier eunuque inventent une faute pour toucher de l'argent, ils sont d'une mauvaise foi flagrante. Toutes ces différentes punitions infligées à Zadig nous montrent l'univers de la fantaisie et de l'ironie de Voltaire qui n'émet aucun jugement, il reste neutre dans des faits injustes. Les évènements s'enchaînent ainsi rapidement comme s'ils étaient naturels. [...]

[...] Voltaire va nous le démontrer par Zadig qui, premièrement, après avoir été accusé injustement garde son calme, son respect d'autrui et son éélocution puisqu'il m'est permis de parler devant cette auguste assemblée». Deuxièmement, on nous montre que seule la raison a permis de décrire les animaux ce qui parait un prodige, en effet Zadig ne se sert que de preuves claires et sures et procède donc selon un raisonnement inductif. On part, de cette façon, du particulier pour arriver à la déduction. [...]

[...] L''apologue au service de la philosophie - la philosophie au siècle des lumières- VOLTAIRE ZADIG : La chienne et le cheval. Introduction Nous allons étudier le chapitre 3 du livre Zadig. Ce conte philosophique fut publié par Voltaire en 1748, tandis que ce dernier n'appréciait pas lui-même la valeur de son œuvre, qu'il considérait comme genre mineur. Les pééripéties du héros Zadig, signifiant le juste en hébreu, reposent sur les injustices qu'il rencontre àà travers le monde. En effet, dans cet extrait, après ses déboires amoureux, grâce à son grand sens de déduction, Zadig reconnaîtra exactement l'aspect physique de deux animaux disparus, ce qui va réussir une nouvelle fois à le faire arrêter. [...]

[...] Zadig suit une démarche scientifique avec tout d'abord l''observation j'ai vu j'ai remarqué suivi du raisonnement j'ai jugéé aisément m'ont appris m'ont fait connaître j'ai compris Selon cette méthode, Zadig résout le problèème c'est une chienne boiteuse Conclusion Les idées philosophiques sont exprimées par Zadig qui révèle la vérité et la sagesse. Il oppose l'ignorance et l'injustice à l'esprit des lumières. Voltaire fait la satire de la justice française, après avoir été plusieurs fois condamné. D''autre part, les méthodes scientifiques ne peuvent pas régler tout sentiment humain, ce que constatera Zadig par la suite. En effet, en savoir plus que les autres peut conduire à la jalousie d'autrui. [...]