Il est très difficile pour l'humain de définir l'instant présent sachant que chaque seconde qui s'écoule fait que le moment dont on se rappelle et qu'on croit être le présent est en réalité du passé. Admettons donc tout au long de notre réflexion que l'instant présent est ce qui arrive au fur et à mesure à l'être humain, sans lien direct, quelconque ni avec le passé ni avec le futur. C'est en quelque sorte prendre les choses comme elles arrivent, les vivre sans les penser. A l'inverse, ne pas vivre l'instant présent, serait-ce penser les choses sans les vivre ?
Au-delà du ressenti de ces choses, intéressons nous au caractère bon du comportement qu'est de vivre l'instant présent. Une règle de vie satisfaisante serait une règle de vie permettant à l'homme d'être bien, donc de lui apporter du bonheur, cette sensation d'être libéré et de ne plus avoir aucun poids.
A priori, vivre l'instant présent serait la meilleure solution pour être heureux car cela permettrait au sujet de se libérer d'un passé qui peut être douloureux notamment. Seulement est-il possible à l'être humain de se libérer des contraintes du temps qui l'entourent, de son passé de son futur, et de ne jouir que de l'instant présent ?
[...] Mais le fait qu'elle constitue un idéal à atteindre n'est-il pas contraire à cette philosophie qui dit n'avoir aucun but en soi, et vivre seulement dans le présent ? Bibliographie indicative Pierre Pénisson et Epicure. Lettre à Ménécée, Hatier p. André Comte-Sponville. Dictionnaire philosophique, Presse Universitaire de France (PUF) p. [...]
[...] Dissertation de philosophie : "Vivre l'instant présent, est-ce une règle de vie satisfaisante ? Il est très difficile pour l'humain de définir l'instant présent sachant que chaque seconde qui s'écoule fait que le moment dont on se rappelle et qu'on croit être le présent est en réalité du passé. Admettons donc tout au long de notre réflexion que l'instant présent est ce qui arrive au fur et à mesure à l'être humain, sans lien direct, quelconque ni avec le passé ni avec le futur. [...]
[...] Admettons par exemple qu'un individu se disant carpe diem ! a envie de prendre de l'héroïne, car cela se présente sur sa route et qu'il est bien décidé à ne pas se préoccuper de son avenir, de son devenir. Il commencera et se détruira petit à petit. Il y a donc une classification des plaisirs à satisfaire et pour que le fait de vivre l'instant présent soit une règle de vie satisfaisante, les actions du sujet ne doivent en aucun cas le détruire car ce serait aller à l'inverse de cette philosophie qui comporte une notion d'égoïsme, c'est-à-dire de vivre pour soi. [...]
[...] En écrivant la Lettre à Ménécée, Épicure a montré qu'il est possible d'atteindre le bonheur et a exposé les conditions nécessaires pour parvenir à cette atteinte. Il a amené quatre conditions. Tout d'abord, nous devons nous libérer des superstitions religieuses qui nous empêchent d'être heureux du fait que nous croyons devoir quelque chose a(ux) dieu(x) et que nous croyons qu'ils régissent nos vies en nous punissant ou alors en nous récompensant. Or, comme nous l'avons dit précédemment, nous devons être le seul responsable de notre vie, car c'est nous qui la faisons, la construisons. [...]
[...] Chaque instant peut être capable de nous apporter le bonheur et par cette réflexion temporelle, le sujet pourrait passer à côté de moments capables de lui apporter le bonheur, de moments capables de le libérer. Cette philosophie de vie qu'est de vivre dans l'instant présent est souvent blâmée par l'opinion publique. Or, c'est un choix de vie qui permet de n'oublier aucun moment de sa vie, de ne pas s'encombrer par d'autres temps que le présent qui est d'ailleurs souvent encombrant pour l'être humain (mentalement notamment), et c'est en quelque sorte arriver à se regarder vivre. C'est arriver à se rendre compte que l'on profite pleinement de ce qui nous arrive. [...]
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