L'existence humaine est une existence temporelle car tout être humain vit un certain temps et notre vie a une durée. On ne peut pas faire abstraction du temps, il fait partie de la condition humaine. Lorsque l'on fait l'expérience d'un devenir, d'une évolution qui nous conduit vers la mort, ce n'est pas une fatalité, chaque naissance précède la mort. La mort fait partie intégrante de la vie.
Mais qu'est-ce que la mort ? Ne faut-il pas la vivre comme un processus naturel ? Peut-on vivre sereinement en pensant à la mort ? Comment se vit-elle ? Peut-on aussi vivre en ne pensant pas à la mort ? Pourquoi nous fait-elle tant peur ? Pourquoi tentons-nous à tout prix d'effacer cette donnée naturelle de notre esprit ? (...)
[...] La mort est une idée abstraite dont nous ne connaissons pas le sens et c'est pourquoi elle nous fait peur. Notre inconscient peut rejeter l'idée de la mort pour pouvoir vivre sereinement sans se préoccuper du lendemain. Il est vrai comme Epicure le dit que : La multitude tantôt fuit la mort comme le pire des maux, tantôt l'appelle comme le terme des maux de la vie Certains préfèrent en finir avec la vie pour être maître de leur destin et pour ne jamais souffrir de cette inconnue qu'est la mort. [...]
[...] Est-il possible d'imaginer ces deux principes ? De combiner les deux pour un meilleur équilibre de la vie ? III/ Synthèse Les deux thèses précédentes se valent car l'existence humaine est une existence temporelle donc qui va de la naissance à la mort. Comme le dit Pascal : la seule certitude dans notre vie d'être misérable c'est qu'on va tous mourir alors pourquoi se soucier de cela, c'est une fatalité et rien ne pourra la changer. Tout être humain est prédestiné à mourir, cela fait partie de la condition humaine. [...]
[...] Est-ce un tort de leur part que de vouloir penser la vie sans la mort ? II/ Antithèse Plus les siècles passent, plus les générations ont beaucoup de mal à accepter la mort. La société entière minimalise cet évènement divin et la mort n'est plus perçue comme autrefois. Dans les conversations, la mort est redoutée, on sent l'angoisse de l'inconnu dans les voix des interlocuteurs. Il est vrai que la mort est présente partout autour de nous, on parle à propos de la mort, sur la mort mais pas de la mort en elle-même. [...]
[...] Alors pourquoi devrait-on avoir peur si nous ne souhaitons qu'une seule chose : atteindre le plus rapidement possible notre futur ? La mort doit être vécue comme un évènement car nous vivons bien une naissance comme un évènement nous dit le philosophe Marc-Aurèle. Il ne faut pas la redouter car elle n'est qu'un processus biologique. Notre existence est intimement liée à une évolution, de la naissance à la mort nous subissons une évolution naturelle qui nous condamne à mourir, car tout a une fin même la vie car elle n'est pas éternelle. [...]
[...] Alors vivre comme si nous ne devions jamais mourir serait une bêtise de notre part et se révèlerait comme une inculture car il faut accepter l'idée que nous allons tous mourir. Ne sachant pas ce qu'est la mort, il ne faut pas la redouter car comme Fénelon le dit ; nous sommes choisis par Dieu pour mourir, il ne faut en rien la préparer, mais l'attendre sereinement. Peut- être qui sait, tout sera plus beau une fois que la mort sera venue, nous ne serons plus des êtres déchus, des êtres misérables. [...]
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