Le problème est d'abord d'ordre épistémologique : le vivant est il objet de science ? La réponse semble aller de soi : la biologie fait partie des disciplines scientifiques au même titre que la physique et la chimie.
Les êtres vivants sont depuis l'Antiquité grecque, avec Aristote, objets d'intérêt et d'analyse.
Au XIXe, le vivant devient l'objet d'une science nouvelle, la biologie - discours rationnel sur la vie - dont le nom est inventé par Lamarck en 1802.
La biologie, science jeune, s'est construite autour de trois éléments majeurs : la théorie cellulaire, la théorie de l'évolution, les commencements de la génétique (...)
[...] L'âme n'est pas un principe vital qui anime les êtres vivants et la matière ; elle est pure pensée, esprit. Raison et langage tracent une ligne de démarcation entre l'homme et l'animal. (Thèse des animaux –machine : tout se ramène à des mécanismes corporels, le cri de douleur de l'animal n'est rien d'autre qu'un réflexe physique ; alors que, pour Aristote, l'âme sensitive de l'animal expliquait qu'il puisse éprouver de la peine ou du plaisir). TEXTE 1 page 332 MAGNARD. [...]
[...] De plus, ce n'est plus seulement l'intervention génétique elle même qui soulève des questions éthiques, c'est la possibilité seule de l'intervention qui pose problème : de quel droit décider de ce qui est le mieux pour l'enfant, comment choisir à sa place le fait d'intervenir ou pas . Aussi face à ce qu'a d'obscène une telle pratique réifiante Habermas se réfère aux fondements naturels et normatifs de la vie afin de ne pas parvenir à ce que les américains nomment du shopping in the genetic supermarket Repères : En acte/ en puissance ; formel/matériel ; cause/fin ; genre/espèce/individu. [...]
[...] L'âme est le moteur interne du vivant. Tout dans l'univers est vivant, même de manière ralentie et Dieu lui même, Premier moteur non mu, est nommé le Vivant. Les notions en acte en puissance sont centrales dans la philosophie d'Aristote : elle qualifient le dynamisme du vivant. En puissance signifie virtuellement, potentiellement (la fleur est en puissance dans le bourgeon). En acte signifie effectivement, actualisé .Est en acte la réalité dont toutes les potentialités se sont effectivement déployées : la fleur éclose est en acte. [...]
[...] Le problème est d'abord d'ordre épistémologique : le vivant est il objet de science ? La réponse semble aller de soi : la biologie fait partie des disciplines scientifiques au même titre que la physique et la chimie. Les êtres vivants sont depuis l'Antiquité grecque, avec Aristote, objets d'intérêt et d'analyse. Au XIX, le vivant devient l'objet d'une science nouvelle, la biologie - discours rationnel sur la vie dont le nom est inventé par Lamarck en 1802. La biologie, science jeune, s'est construite autour de trois éléments majeurs : la théorie cellulaire, la théorie de l'évolution, les commencements de la génétique. [...]
[...] Est-ce l'âme qui différencie les êtres vivants de la matière inerte ? L'Antiquité grecque s'est interrogée la première sur l'énigme du vivant. Aristote (384-322av J.C) : L'univers est conçu comme un ensemble harmonieux, un cosmos, où tout est à sa place, où rien n'est sans raison : La nature ne fait rien en vain La nature est finalisée, elle ne comporte ni esquisses, ni ratés, ni brouillons. Aristote, de L'âme : Des corps naturels les uns ont la vie et les autres ne l'ont pas : et par vie nous entendons le fait, de se nourrir, de grandir et de dépérir par soi-même Ce qui distingue un être vivant d'une chose inerte, c'est l'origine du mouvement qui l'anime. [...]
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