Descartes, traité du monde, connaissance scientifique du vivant, vivant, J. Monod, pistémologie, Aristote, nature, monde animal, progrès, médecine, animisme, finalisme
D'après Aristote, le vivant est animé par lui-même, ce qui le distingue d'une chose inerte qui est déplacée par autre chose qu'elle-même. Cette distinction permet à Aristote de donner une conception spécifique du vivant : l'animisme. Les êtres animés possèdent une âme, principe interne du mouvement qui anime l'être vivant. L'âme est le principe universel qui permet d'expliquer la raison d'être de toute chose. Aristote fait donc une interprétation finaliste des manifestations de la vie.
[...] Le vivant - 4 questions philosophiques I. Définissez les termes suivants : finalisme, animisme, vitalisme et mécanisme ? D'après Aristote, le vivant est « animé » par lui-même, ce qui le distingue d'une chose inerte qui est déplacée par autre chose qu'elle-même. Cette distinction permet à Aristote de donner une conception spécifique du vivant : l'animisme. Les êtres animés possèdent une âme, principe interne du mouvement qui anime l'être vivant. L'âme est le principe universel qui permet d'expliquer la raison d'être de toute chose. [...]
[...] Pourquoi parle-t-on d'une science du vivant et non de la vie ? Quelles sont les propriétés spécifiques du vivant ? Le terme « vie » entraîne hors du domaine purement scientifique et s'accompagne de notions philosophiques, de présupposés religieux et métaphysiques. Dans le but de devenir une science, la biologie a abandonné la spéculation métaphysique, la théorie et les systèmes philosophiques pour ne recourir qu'à l'observation et à l'expérience. C'est pourquoi la biologie moderne préfère parler du concept de vivant ce qui lui permet aussi de délimiter et clarifier son objet d'étude. [...]
[...] Il est légitime de se demander si toutes les expérimentations peuvent être pratiquées sur le vivant au nom du progrès de la connaissance et de la médecine. L'expérimentation sur l'homme est aussi problématique, car du point de vue métaphysique, il est le seul vivant à pouvoir s'interroger sur lui-même et élaborer une connaissance du vivant. L'affirmation d'un principe unitaire du vivant comporte le risque de mettre l'homme sur le même plan que l'animal et le végétal et de ne reconnaître aucune différence de valeur dans les applications expérimentales. IV. À quelle « contradiction épistémologique » la biologique moderne est- elle confrontée selon J. [...]
[...] L'être vivant n'est qu'un automate qui contient son propre principe de mouvement. Le corps est conçu selon le modèle des horloges, comme une machine très compliquée faite par Dieu. La biologie cartésienne ne connaît qu'une seule âme, l'âme pensante qui est le propre de l'homme et non ce qui anime la vie. Le vitalisme est une théorie attribuant à l'être vivant un principe vital qui lutte contre les lois physiques, lesquelles sont considérées comme contraires à la vie. Ce « principe vital » est une force spécifique mystérieuse appelée « Vie », capable de rendre compte de l'irréductible spécificité de chaque EV étude du vivant. [...]
[...] La connaissance scientifique du vivant a mis du temps à se construire à cause d'obstacles : • Les obstacles épistémologiques concernent les théories de l'animisme, du vitalisme, finaliste et mécaniste. Ils ont empêché une compréhension objective du vivant. La connaissance scientifique du vivant s'est donc formée grâce à l'observation des faits et à l'expérimentation. • C'est là qu'apparaît l'obstacle de l'éthique. En effet, l'expérimentation du vivant a été difficile. Cl. Bernard explique dans Introduction à la médecine expérimentale que la spontanéité et la mobilité des êtres vivants rendent les corps difficiles à fixer et à étudier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture