La personnalité humaine se structure par l'influence de la nature (le Ça, identifié au corps et siège des pulsions) et de la culture (le Sur-Moi, qui représente les interdits sociaux et familiaux intériorisés).
Le Moi (identifiable à la raison ou à l'esprit), tente de concilier la double influence du Ça et du Sur-Moi mais aussi de la réalité, qui impose des contraintes à notre action (...)
[...] La sexualité infantile diffère de la sexualité adulte considérée comme normale. L'enfant transgresse les limites associées à la sexualité normale : bestialité, coprophagie, inceste, homosexualité et érotisme non génital. L'être humain comme être de pulsions Freud critique le privilège que les philosophes rationalistes (comme Descartes) accordaient à la raison. La raison, croyait-on, était capable de maîtriser totalement les forces irrationnelles, instinctives et affectives. Freud croit au contraire que nous sommes en grande partie déterminés par nos pulsions et nos désirs inconscients. [...]
[...] La pulsion est plutôt l'expression psychique des besoins humains. L'objet de sa satisfaction peut varier selon le développement de la personnalité et l'histoire de l'individu. Source de la pulsion : l'organisme But de la pulsion : obtenir un plaisir organique Objet de la pulsion : moyen qui permet de le satisfaire. Cet objet n'est pas fixé à l'avance. Les pulsions peuvent subir diverses transformations : - Se transformer en leur contraire. Exemple : amour/haine - Se retourner contre le sujet lui-même. [...]
[...] Il relève non plus de la réalité corporelle, mais plutôt de la réalité symbolique. Besoin VS désir Le besoin, qui résulte d'un état de tension, peut être satisfait par un objet approprié. Par exemple, le besoin de manger avec l'aliment approprié. Le désir ne peut jamais être totalement comblé. Le désir réside dans la demande d'affection associée à la satisfaction du besoin. Par exemple, ce que l'enfant demande quand il demande le sein n'est pas uniquement la nourriture mais l'amour de sa mère. [...]
[...] Liberté et déterminisme psychique L'être humain est, selon la psychanalyse, déterminé par son inconscient et ses pulsions. Cependant, il peut se libérer des évènements traumatisants de son histoire personnelle et apprendre dans une certaine mesure à maîtriser ses pulsions ou au moins à les sublimer dans des activités socialement valorisées. En ce sens, la psychanalyse se rapproche des philosophies nationalistes classiques. En effet, la psychanalyse se veut une science de l'interprétation du psychisme humain et propose une manière d'analyser rationnellement la structure de la personnalité humaine. [...]
[...] L'enfance peut en effet être marquée par des événements dramatiques tels que : la mort d'un parent, la violence d'un père alcoolique, l'absence affective d'un parent, les conflits entre le père et la mère. Ces accidents douloureux laissent leur empreinte. Le but de la psychanalyse est de ramener à la conscience ces événements dans le but de favoriser la guérison du patient. La théorie freudienne revalorise donc l'enfance, période qui était laissée pour compte autrefois. L'enfant était autrefois défini comme un petit adulte. Depuis Freud, on sait que l'adulte est un grand enfant. [...]
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