Désormais, on conçoit l'homme en tant qu'homme, sans le référer à une origine divine. La vie terrestre est valorisée de même que l'activité humaine : le travail, la science, les découvertes, l'art, etc.
On se détourne de la contemplation pour se tourner vers l'action. « Léonard de Vinci (1452-1519; à la fois peintre, ingénieur, mathématicien, physicien) est à bon droit la figure emblématique de cette époque. » (...)
[...] La vie terrestre est valorisée de même que l'activité humaine : le travail, la science, les découvertes, l'art, etc. On se détourne de la contemplation pour se tourner vers l'action. Léonard de Vinci (1452-1519; à la fois peintre, ingénieur, mathématicien, physicien) est à bon droit la figure emblématique de cette époque. Les valeurs de liberté et d'individualisme À la même époque, un ensemble de facteurs d'ordre religieux, philosophique, politique, mettant l'individu à l'avant-plan. La Réforme (Luther et Calvin entre autres) affirme le primat de l'individu et de sa liberté de conscience face à Dieu, par-delà l'autorité religieuse. [...]
[...] Je suis donc une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense? Une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. Descartes donne plusieurs synonymes pour désigner le Moi comme chose qui pense : la raison, l'entendement, l'esprit ou l'âme. Chose pensante et chose étendue (10 à 18) Il reste maintenant à distinguer la chose pensante des autres choses, c'est- à-dire des réalités corporelles. C'est la fonction de l'analyse du morceau de cire. [...]
[...] Méditation deuxième : La découverte du moi pensant La quête d'un point archimédien à Descartes commence par rappeler son projet (arriver à une première certitude qui servirait de fondement à la connaissance) et son critère (rejeter une idée aussitôt qu,elle prête au doute). Il cherche, dit-il, un point d'Archimède. Il fait une analogie avec Archimède qui affirmait qu'il lui suffisait de trouver un point fixe et assuré pour pouvoir soulever la terre. La certitude qu'il cherche est analogue à ce point d'Archimède. Cette certitude peut-elle se trouver dans une des croyances qui se trouvent en notre esprit? Non, car Descartes a au préalable rejeté toutes ces croyances pour la raison qu'elles étaient incertaines. [...]
[...] Objections : - Le mode d'union entre le corps et l'âme est hautement problématique : où est cette glande pinéale? - Si l'esprit immatériel est entièrement distinct du corps matériel, alors ni l'un ni l'autre ne peut agir sur l'autre. Seule une force matérielle peut causer un mouvement matériel (corporel) - Nous savons que l'activité intellectuelle est solidaire et même dépend de l'activité cérébrale, et donc du corps. - Le couple cerveau-esprit ne se laisse pas lui-même séparer de l'ensemble de l'organisme dont il est l'organe directeur. [...]
[...] Le doute hyperbolique à 13) Le doute hyperbolique est le doute méthodique radical. Comme le doute méthodique, le doute hyperbolique est provisoire, car il vise à trouver quelque chose de certain. Le doute hyperbolique pousse le doute méthodique à l'extrême, en l'appliquant même aux choses qu'on croit de prime abord certaines (comme les vérités mathématiques citées ci-haut). Pour y parvenir, Descartes invente l'hypothèse du mauvais génie. Descartes radicalise le doute afin d'englober absolument toutes ses croyances. Quels sont les arguments de Descartes pour en arriver au doute hyperbolique? [...]
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