HLP Humanités Littérature Philosophie, violence, compréhension, conflit, confiance en soi, conscience, raison
La violence est une réponse à une pulsion reçue par notre conscience. Elle est exprimée par un usage de la force par un individu sur un individu. La violence échappe-t-elle à notre compréhension ? La violence est utilisée afin d'obtenir quelque chose, mais cette chose est-elle assez raisonnable à obtenir pour en arriver au stade d'user de violence ? La violence peut être à différentes échelles, si elle échappe à notre compréhension, est-ce une violence sur nous-mêmes ou bien sur la personne sur laquelle elle est exercée ?
[...] Parler est sûrement la clé pour éviter les conflits. Attention, par « parler », on entend de manière pacifique, civilisée et respectueuse. La résolution de conflit ne se fait certainement pas dans des injures et des commentaires affligeants. Depuis que l'homme s'est considéré comme homme, il y a toujours eu des conflits, on peut penser aux conflits antisémites, racistes, les bourgeois capitalistes contre les prolétaires? Plein de conflits existent et ils créent de la violence. Les pauvres sont exclus, dénigrés, dévalorisés, les noirs sont injuriés, les Juifs ont été victimes de génocide, envoyé dans des ghettos et dans des camps de concentration. [...]
[...] Alors, il faut s'assurer que nous comprenions ce besoin. En effet, il peut arriver que dans certaines situations, l'individu pense avoir la nécessité d'un bien et faire preuve de violence pour y avoir accès alors qu'en réalité, ce bien ne lui est pas nécessaire. Par la suite, s'il se remet en question, l'individu va peut-être de lui-même se rendre compte de son action et peut-être regretter en se demandant pourquoi il a agi comme cela. La violence exercée pourrait donc être incompréhensible, inattendue, aux yeux des autres, mais aussi de nous-mêmes. [...]
[...] C'est une violence souvent involontaire, mais qui est destructrice. Elle échappe donc à notre propre compréhension puisque dans les cas de manifestation de ces pensées, ce n'est pas forcément comme si cela provenait de nous. Pour expliquer globalement le phénomène, c'est comme si une voix nous poussait vers le fond, nous faisait penser du mal de nous pour nous démoraliser et nous détruire. Cette voix n'est bien évidemment pas réelle puisque le cas de conscience qui nous parle n'existe pas comme le laisse entendre les fictions, elle ne se manifeste pas de manière intrusive. [...]
[...] La violence envers soi est également en dehors de notre compréhension, comment pouvons-nous faire du mal à nous-mêmes alors que notre avenir, notre bonheur et notre vie viennent de nous et est pour nous ? Paradoxalement, dans ce cas, la conscience et la raison sont contre nous et non pour nous. II. N'y a-t-il que des moyens violents pour régler les conflits entre les hommes ? Chaque conflit à sa mesure d'importance et sa solution. N'y a-t-il que des moyens violents pour régler les conflits entre les hommes ? [...]
[...] La violence est chez l'homme quelque chose de presque naturel et qui ne peut partir d'un claquement de doigts. Pour conclure, il existe d'autres moyens que la violence pour résoudre des conflits entre les hommes, mais le caractère de l'homme ne permet pas son absence complète. Il existera toujours quelqu'un qui fera ressortir les violences même si elles avaient été enfouies au plus profond de nous-mêmes. Paradoxalement, l'homme s'est toujours senti supérieur à son semblable et a toujours cherché un bouc émissaire pour déchainer sa colère dont il pouvait lui-même être responsable. [...]
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