La violence est définie par Le Robert comme un acte de force brutale destiné à soumettre quelqu'un. La violence serait donc toute contrainte de nature physique, mais aussi psychologique pouvant entraîner la terreur, la souffrance ou même la mort. Il est difficile de définir la violence car la violence ne prend sa forme que parce que nous la considérons comme violence, ainsi d'un groupe social à un autre la notion de violence peut évoluer. Il n'y a ainsi par une violence mais des violences, car la violence est une notion subjective (...)
[...] Sinon, comment enrayer la violence ? Y a-t-il des formes de violence légitime ? La violence légitimée par le recours au sacré : On parle parfois de violence légitime lorsque l'on utilise la violence en recourant à la notion de sacré. Lors de l'Inquisition, emmener les contrevenants à la morale chrétienne n'était pas un acte répréhensible par exemple car l'exécution de l'individu servait le but de Dieu. C'est la logique que suivent aujourd'hui les terroristes islamistes qui légitiment la violence par la nécessité de faire entendre la voix d'Allah. [...]
[...] Cette idéologie est pourtant critiquable : peut on envisager qu'un peuple qui s'est libérer par la violence ne va pas conserver une certaine habitude de recours à la violence dans son fonctionnement ? C'est l'idée qui est soulevée par Vaclav Havel (écrivain, intellectuel et homme politique tchèque qui a été l'une des figures de l'opposition à la République Socialiste tchécoslovaque pendant la période communiste et à été président d'abord de la République Fédérale tchèque et Slovaque puis de la République Tchèque jusqu'en 2003) qui déclare : La violence engendre la violence. C'est pourquoi la plupart des révolutions se sont perverties en dictatures. [...]
[...] On parle ici de violence sacrificielle. Pierre Clastres, dans sa Chronique des indiens guayakis, montre que le sacrifice humain ne lève aucune protestation. En effet, le sacrifice d'une jeune fille pour sauver une communauté par exemple est un mal pour un bien qui est d'autant plus accepté et acceptable que cette enfant n'a pas de fonction sociale (elle n'est ni mère, ni chasseur, pêcheur ou prêtre II/ L'institutionnalisation de la violence : La violence est partout, au sein des sociétés primitives. [...]
[...] Qu'est ce que la violence? Définir la violence: La violence engendre la violence, Eschyle La violence est définie par Le Robert comme un acte de force brutale destiné à soumettre quelqu'un. La violence serait donc toute contrainte de nature physique, mais aussi psychologique pouvant entraîner la terreur, la souffrance ou même la mort. Il est difficile de définir la violence car la violence ne prend sa forme que parce que nous la considérons comme violence, ainsi d'un groupe social à un autre la notion de violence peut évoluer. [...]
[...] III/ Un exemple de violence légitime : la guerre juste ? : Dans les sociétés européennes, le christianisme a longtemps été la religion dominante sans que des opinions divergentes véritablement soutenues par suffisamment d'individus viennent s'y opposer. C'est ainsi au sein de l'Eglise que l'on a développé une pensée de l'autre qui se veut nécessairement intolérante, au sens d'ignorante de la signification de la tolérance. Toute diversité religieuse est impensable : les chrétiens contemporains de Saint Augustin (Ve et VIe siècles) et de Saint Thomas d'Aquin (XIVe siècle) ne conçoivent pas la diversité religieuse. [...]
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