« Une ville est la réunion d'habitations disposant des structures nécessaires à la vie sociale ».
[...] Les limites de la ville sont souvent effacées. Les mécanismes d'intercommunalité, les phénomènes de conurbations, de mégalopole ou même d'espace transfrontalier, où l'espace urbain ne connaît plus de discontinuités, deviennent la norme, la ville apparaissant comme un quartier de ces nouvelles zones, plus étendues et plus propices aux grandes politiques d'aménagement. Les déplacements se multiplient de banlieue à banlieue, sans moyen de transport direct autre que la voiture. Le rééquilibrage est tenté à travers la politique des métropoles d'équilibre et le soutien aux villes moyennes, dans le cadre de l'aménagement du territoire LE THÈME DU RENOUVELLEMENT URBAIN La ville héberge aujourd'hui une grande majorité de la population des pays développés, et le nombre d'urbains augmente très rapidement partout dans le monde ( de la croissance démographique se fait en zone urbaine) : de la population vivait en 1962 dans des espaces à dominante urbaine en 1990 et en 2000. [...]
[...] Une construction géométrique rationalisée apparaît avec le tracé de rues rectilignes, parallèles et perpendiculaires, dont Aristote attribue la paternité à Hippodamos, chargé de construire Milet et Le Pirée. Pour ces nouvelles villes grecques, le centre n'est plus ni l'Acropole, ni l'Agora, mais la mer, autour de laquelle se forme l'échiquier des rues. Platon prônait, pour sa part, une cité idéale, baptisée Callipolis, construite autour d'une acropole et divisée en rayons, en douze parts pour les douze tribus et lots pour les foyers, sans Agora. Mais le pouvoir politique nouveau maintiendra la vocation d'une zone répondant à son devoir de classe. [...]
[...] En France, les lois Siegfried de 1894 et Loucheur de 1928 développent le modèle du lotissement en périphérie des villes. Durant les trente glorieuses ces espaces suburbains sont, eux aussi, appropriés par la bourgeoisie et les nouvelles classes moyennes supérieures, qui abandonnent le coeur des villes aux immeubles de bureau. Les populations ouvrières sont alors chassées un peu plus loin, vers les nouveaux grands ensembles. Les banlieues, aujourd'hui dites à risque se constituent. Les villes nouvelles s'inspirent des principes du Corbusier, avec la recréation des zones séparées, l'agora, le centre commercial et les espaces verts. [...]
[...] Les barres et les tours sont sinon détruites, du moins réhabilitées. La loi dite SRU (Solidarité et renouvellement urbains) marque la volonté d'agir de façon globale sur la ville, avec 3 objectifs politiques fondamentaux : 1. Une meilleure qualité de vie, par la logique du développement durable (introduction de la notion d'économie de l'espace et de protection de l'environnement, intégration de la question des déplacements et des moyens de transports collectifs et individuels) Une plus grande solidarité sociale, par l'objectif de mixité introduit par le pourcentage de logements sociaux - l'objectif de se veut volontaire, bien qu'il ne prenne pas en compte toutes les disparités locales Une plus grande cohérence de la politique urbaine, par la simplification des règles et des documents d'urbanisme. [...]
[...] Ce schéma de construction villageoise perdure encore avec, au centre le clocher, autour les habitations groupées, puis les champs. Les premières villes, au sens moderne du terme, apparaissent entre le VIe et le Ve millénaire en Mésopotamie et dans la vallée de l'Indus. Elles se caractérisent par une forte densité démographique, ainsi que par un habitat regroupé autour de ruelles étroites. Ces villes se caractérisent par une nouvelle organisation politico-religieuse visant à assurer le commandement et la défense. La fonction militaire est institutionnalisée. [...]
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