Méchanceté, péché de l'homme, Thomas Hobbes, Jean-Jacques Rousseau, peur, égoïsme, conscience morale, vertu, pouvoir, amour de soi, piété, bien et mal, empathie, agressivité, jalousie
Dans les textes religieux par exemple la Bible, la première référence au mal intervient avec le péché de l'homme au jardin d'Eden menaçant sa relation avec Dieu. Pour commencer, l'idée du mal a un caractère relatif en philosophie et, plutôt qu'une définition de ce qu'il est en soi, elle est rapportée en opposition à l'idée du bien.
[...] Pour atteindre des niveaux de sécurité plus élevés, chaque homme renonce et transfère son droit à un pouvoir qui lui garantit l'état de paix, en l'occurrence la société. Hobbes soutenait que l'homme était un prédateur, un loup pour l'homme . Hobbes oriente la nature de l'homme vers le mal en vertu de la tendance de l'homme à obtenir du pouvoir. Mais il ne suffit pas d'avoir du pouvoir, l'homme ressent un autre grand besoin : montrer et faire reconnaître son pouvoir, c'est-à-dire qu'il est vaniteux de son pouvoir. [...]
[...] Les institutions déforment sa nature et l'empêchent de développer cette bonté. Son hypothèse sur l'état de nature ne comporte pas d'homme violent et ce sera la peur qui évitera la confrontation entre les hommes. Pour Rousseau, le fondement du bien se trouve dans ce que l'on pourrait appeler l'instinct moral, c'est-à-dire que, tout comme nous avons un instinct physique ou biologique qui nous pousse à rechercher le plaisir et à éviter la douleur, nous avons également un instinct qui nous pousse à rechercher le bien et à éviter le mal. [...]
[...] D'où vient la méchanceté ? Dans les textes religieux par exemple la Bible, la première référence au mal intervient avec le péché de l'homme au jardin d'Eden menaçant sa relation avec Dieu. Pour commencer, l'idée du mal a un caractère relatif en philosophie et, plutôt qu'une définition de ce qu'il est en soi, elle est rapportée en opposition à l'idée du bien. Il est nécessaire de distinguer une autre identification, le mal est le négatif et le bien est le positif. [...]
[...] Au contraire, Rousseau, précurseur du mouvement préromantique, défend l'idée que l'état de nature est peuplé de bons sauvages, que les êtres humains sont bons et empathiques, car si l'un de ces sauvages voit un autre souffrir, il ressent une inclination naturelle à l'aider. Pourtant, ce qui rend l'homme mauvais, ce qui éveille son agressivité, c'est le moment où le premier a dit c'est à moi , la propriété. Parce que si c'est à moi, un autre peut dire : Mais moi aussi je le veux et alors apparaissent la concurrence, l'envie et l'agressivité. [...]
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