Inégalités, nature, lois naturelles, Rousseau, violence, conflits d'intérêts, interactions humaines, sociétés, droits, Marx, mondialisation, capitalisme, théorie de la justice, John Rawls, animal
Il est communément admis que nous cherchons, à travers nos différentes sociétés, l'égalité, afin que toutes les personnes aient les mêmes droits que les autres. Ce qui est voulu ici est une concordance dans la manière de considérer chaque individu. Même s'il y a des abus ou discriminations, comme il y a eu par le passé, l'objectif de notre civilisation actuelle est de prôner l'égalité pour tous. C'est de ce fait que des révoltes éclatent, des mouvements se font entendre, en vue de restreindre ces inégalités. Il est possible, cependant, de croire que ces inégalités ne sont pas effaçables, de penser qu'elles appartiennent à l'homme et à sa façon d'être.
[...] Pourtant comme l'explique le philosophe, cet état suivant celui de nature, avait pour but de supprimer les inégalités, de faire des hommes des êtres égaux entre eux. La société est cependant cette seconde forme d'inégalité, après celle de la nature : les hommes ne faisant que se comparer entre eux, ne pouvant s'empêcher de se juger, l'inégalité fut le résultat du droit civil. Auparavant chacun était, dans l'état de nature, son propre juge. En société, nous mettons en place un arbitre, normalement neutre, qui servira de juge. Alors pourquoi tant d'inégalités dans ce monde civil ? [...]
[...] Mais cette réflexion nous amènera à comprendre une certaine similitude entre le système inégalitaire de la société et celui dit naturel : il est toujours question d'être inégal et pouvant agir par violence. En ce sens, nous devrons déterminer s'il n'y a pas une autre cause à ces inégalités. Nous verrons ainsi que l'inégalité n'est pas le produit de la civilisation ou de la nature, mais bel et bien ce que recherche l'homme à tout prix. Il serait probable que l'homme recherche l'équilibre entre liberté et inégalité pour se sentir différent des autres, mettant chacun à sa place, sans pour autant être ce que désire la nature ou la société. [...]
[...] Certains sont ainsi plus aisés en réflexion, d'autres en mathématique, ou en sport, ou alors on a tout simplement un don particulier. D'où viennent ces inégalités ? Viennent-elles de notre éducation ou sont-elles le fruit du hasard de la nature ? Ou alors sont-elles le résultat de la société, caractérisant les individus sous des étiquettes, créant des castes et ainsi des différences entre chaque peuple, groupe ou individu ? Nous allons nous concentrer sur ceci, en nous intéressant tout d'abord à cette idée que c'est la nature qui définit ces inégalités. [...]
[...] Et, évidemment, il est certain que la violence accompagnerait ces inégalités. Les inégalités issues de la nature Les lois naturelles sont celles qui régissent le monde, la façon dont chaque chose se comporte et incluent donc les différentes manières d'interagir entre les individus. Quand Rousseau évoque dans Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, cette notion, il exprime bien qu'il existe dans la nature la source des inégalités. En effet, suivant notre âge, nos caractéristiques, notre santé, nous sommes victimes d'inégalités par rapport aux autres. [...]
[...] La hiérarchie est naturelle et inéluctable selon Platon. La façon dont doivent être gérées les interactions humaines est gérée par ce qui est appelé le cosmos, qui est lui-même structuré de façon équilibrée et surtout hiérarchisée. Nous ne pouvons déroger à cet ordre établi, et de là découlent les inégalités entre les hommes, de manière naturelle. Alors que tout semble clair Rousseau dans Du contrat social revient sur cette idée : après nous avoir montré les inégalités et, du même coup la violence, comme naturelles, il prône l'idée qu'un Dieu n'aurait jamais approuvé que de tels concepts, car il a créé les hommes libres et égaux. [...]
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