John Locke, Première Révolution anglaise, Van der Linden, tolérance religieuse, catholiques, anglicans, protestants, état de nature, théorie de la connaissance et la morale, innéisme
Locke grandit dans une riche famille de commerçants, puritains mais tolérants vis-à-vis des Indépendants de religion protestante non anglicane, alors que les anglicans sont majoritaires au Royaume-Uni depuis Henri VIII. Locke entre en 1652 au collège d'Oxford où il étudie
les langues, la théologie, les sciences, la géométrie, la médecine et la physique.
[...] La restauration de la monarchie de Charles II : Avec le retour de la monarchie, l'Église anglicane redevient moins tolérante vis-à-vis des autres religions, d'autant qu'elle a elle-même été persécutée sous Cromwell, favorable aux protestants non anglicans. Locke devient l'ami du comte de Shaftesbury (1621-1683), d'abord ministre de Charles II, puis rallié aux Républicains. En 1675, le comte de Shaftesbury est accusé de républicanisme. Il se réfugie en France, accompagné de Locke, qui y séjourne jusqu'en 1679. En France, Locke choisit de reprendre des études en médecine. De retour en Angleterre, Shaftesbury est plusieurs fois arrêté et libéré. L'exil à Amsterdam : Shaftesbury, au service duquel Locke travaille toujours, est de nouveau contraint à l'exil. [...]
[...] Shaftesbury se réfugie en Hollande avec Locke. Locke vit à Amsterdam de 1683 à 1689 où il rédige la majeure partie de son œuvre. Soupçonné à son tour de complot contre Jacques II, le frère de Charles II devenu roi du Royaume-Uni à la mort de celui-ci en 1685, Locke se cache pendant un temps sous la fausse identité de Van der Linden. La question de la tolérance religieuse est au cœur La Lettre sur la tolérance, écrite en 1686 et publiée en 1689. [...]
[...] Le meilleur gouvernement fait reposer l'autorité politique sur un parlement. Locke juge la monarchie absolue comme incompatible avec la société civile, dont le but est de remédier aux inconvénients de l'état de nature. Une monarchie absolue par laquelle un monarque serait au-dessus des lois en détenant tous les pouvoirs, ferait régner un sentiment de partialité, d'injustice et de menaces pour la conservation de chacun et des biens, te qui ne vaut pas mieux que l'étal de nature. La propriété privée, qui favorise la conservation de la vie, est un droit naturel en conformité avec la loi de nature pour laquelle la conservation de la vie est le principe essentiel, le travail rend les possessions légitimes et légales. [...]
[...] À la même période, la question de la morale des athées est traitée différemment chez Pierre Bayle (1647-1706) dans les Pensées diverses sur la Comète (1683). Bayle sépare la religion de la morale, tout en prônant une complète liberté d'expression. Au XXe siècle, Jean-Paul Sartre se demande si, en tant qu'athée, tout devient permis parce qu'on ne croit pas en Dieu, et répond qu'au contraire, l'homme étant seul à porter la responsabilité du mal sur terre si Dieu n'existe pas, l'athée est le meilleur garant de la morale. [...]
[...] La deuxième source de nos idées est l'expérience par la réflexion. L'esprit acquiert avec le temps la faculté de réfléchir sur ses propres opérations, au moyen d'un sens intérieur. Avec ce sens intérieur, l'esprit prend ses opérations intérieures concernant les idées sensibles comme objets de pensée. Les idées qui en découlent sont des actions de l'esprit, comme vouloir, douter, croire, raisonner, connaître. Les idées Les idées simples sont au fondement de toutes nos connaissances. Les idées simples sont issues soit d'une seule sensation comme les idées simples de couleurs (rouge, blanc, jaune, bleu . [...]
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