Afin d'élucider le sujet posé, il nous faut avant tout nous interroger sur le sens même de « vie » tel qu'il nous est formulé dans l'énoncé. En effet, le terme de vie est relativement polysémique, pouvant ainsi prendre des significations radicalement différentes. Nous pouvons par exemple, le retrouver au sein d'expressions usuelles telles que « la vie est belle » ou encore « la vie est long fleuve tranquille » se rapportant dès lors au sens de vie en tant que durée, à savoir le temps qui s'écoule depuis la naissance jusqu'à la mort. Dans ce cas que nous traitons, le terme de « vie » est associé à l'adjectif « humaine », qui se rapporte donc à l'homme, voire l'humanité. Nous devons ainsi restreindre le concept de « vie » à l'échelle humaine. Elle n'est de ce fait plus seulement considérée comme le fait de naître puis d'évoluer, de se nourrir de se reproduire, qui n'est pas uniquement l'apanage de l'homme, puisqu'il s'applique à l'animal. Il s'agit dès lors , de traiter de l'évolution de l'homme au sein de la société, l'influence que la culture a sur l'homme, l'apprentissage du langage, qu'il fat se rappeler constitue une caractéristique distinctive entre l' »homme et l'animal réalisant une scission entre l'animal dénué de pensée, de raison, de conscience, et l'homme qui s'érige au sommet de la pyramide de l'évolution. L'homme est en effet doué de raison, de conscience, à la fois conscient du monde qui l'entoure et de lui-même. Il relève donc aussi bien du monde spirituel, de l'esprit, de la pensée qu'il cultive, et du monde matériel.
[...] La vie humaine relève-t-elle de la nature ? Afin d'élucider le sujet posé, il nous faut avant tout nous interroger sur le sens même de vie tel qu'il nous est formulé dans l'énoncé. En effet, le terme de vie est relativement polysémique, pouvant ainsi prendre des significations radicalement différentes. Nous pouvons par exemple, le retrouver au sein d'expressions usuelles telles que la vie est belle ou encore la vie est long fleuve tranquille se rapportant dès lors au sens de vie en tant que durée, à savoir le temps qui s'écoule depuis la naissance jusqu'à la mort. [...]
[...] C'est d'ailleurs les notions humaines qui relèvent du monde spirituel que nous allons en particulier évoquer au cours de notre développement, et leur rapport à la nature. La nature est ainsi conçue comme un principe qui s'apparente à une force supérieure, abstraite, et de ce fait constitue une notion floue, une entité qui ne peut être prouvée par l'expérimentation. Elle est d'ailleurs intimement liée à la notion d'inné. Il paraît intéressant de revenir sur le terme d'homme, sur l'origine même de l'home, bien que la vie en ce sujet semble se restreindre à l'échelle d'une vie humaine. [...]
[...] Notre liberté s'arrête où celle d'autrui commence La nature nous apparaît donc indépendante de ce processus. Pourtant, nous pouvons nous demander si nous ne possédions pas dès la naissance des prédispositions à devenir des êtres humanisés et civilisés, en d'autres termes un germe de la raison de la moralité. En suivant cette voie, nous sommes d'ailleurs de la même manière amenée à nous demander si nous poursuivons pas une forme de destinée, une voie inscrite dès le plus jeune âge dans notre inconscient, qui orienterait nos choix, nos décisions, sans que l'on puisse s'y opposer de quelque manière que ce soit. [...]
[...] Cependant au fil des temps, une réelle scission s'est exercée entre les espèces due à l'apparition de la pensée, de la conscience chez certains êtres. Dès lors, deux catégories se distinguent : les animaux régis par l'instinct, des pulsions naturelles innées. Et les hommes régis par une force spirituelle supérieure qui les rend conscients, raisonnables et raisonnés. Pourtant, cette apparition soudaine de la pensée au sein de l'évolution des espèces reste inexplicable, inaccessible à la connaissance. Ce qui amènerait effectivement à penser que la nature peut en être la cause, l'instigatrice, ou encore le fait d'un dieu d'une entité spirituelle et religieuse. [...]
[...] Le nourrisson est dans un premier temps formaté par ses parents, puis quand il devient adulte il se gouverne lui-même. En effet, il est conscient de ce qui est bien, au mal pur lui et autrui, il devient conscient de ses actes de ses dires, et est apte à juger de ce qui est préférable de faire ou de ne pas faire dans son intérêt et celui d'autrui. L'homme est donc libre de ses actes, bien sûr dans une certaine mesure ! [...]
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