Vie, bien, précieux
« La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie », cette citation d'André Malraux montre bien le paradoxe attaché à la valeur de la vie. Malraux en disant que la vie n'a pas de valeur donne un jugement de valeur. Comment peut-on juger de la valeur de la vie ?
La vie est à la fois le fait de vivre et d'exister, la vie est dans le corps, mais aussi dans l'esprit. Le paradoxe viendrait du fait que la vie ne peut pas être entièrement un bien puisque ce n'est pas quelque chose d'uniquement matériel auquel on pourrait donner un prix. Dans ce cas comment pourrait-on dire que la vie est un bien? C'est un abus de langage, on considère simplement la vie en tant que possédée par un individu. Il y a-t-il un sens à parler de valeur de la vie ? Effectivement pour pouvoir lui donner une valeur il faut pouvoir la comparer avec autre chose, mais cette comparaison semble difficile. Comment la vie pourrait-elle être le bien le plus précieux alors qu'elle n'est pas seulement matérielle et qu'on ne peut pas lui attribuer de prix ?
[...] Toute vie par une sacralisation religieuse semble être le bien le plus précieux non pas par son prix mais par sa valeur. La vie de la matière semble à première vue toute aussi précieuse mais il faut opérer une distinction dans le vivant. L‘envie de tout faire pour préserver la vie atteste de sa préciosité mais finalement il faut pour se rendre compte que rien n'est plus précieux que la vie intégrer dans la vie du corps, la vie morale, clé de toute appréciation. [...]
[...] La vie est-elle le bien le plus précieux ? La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie cette citation d'André Malraux montre bien le paradoxe attaché à la valeur de la vie. Malraux en disant que la vie n'a pas de valeur donne un jugement de valeur. Comment peut-on juger de la valeur de la vie ? La vie est à la fois le fait de vivre et d'exister, la vie est dans le corps, mais aussi dans l'esprit. [...]
[...] Il faut trouver un accord entre les deux. La clé réside peut-être dans la bioéthique. Bio, la vie ; éthique, des mœurs. Il n'est pas possible de tout faire sous prétexte que la vie est précieuse. Peut-être est-ce parce que l'on ne peut pas tout faire pour respecter à la fois la vie du corps et celle de l'esprit que la vie est le bien le plus précieux? Doit-on laisser l'Homme agir de manière irresponsable sous prétexte que cela permet de pérenniser la vie ? [...]
[...] La vie de tout doit-elle être posée sur le même plan ? Le problème vient de la classification du vivant sacraliser toute la vie sur terre serait sacraliser ce qui fait que l'on vit mais aussi ce qui peut nous tuer. Ce qui est paradoxal. Il semble impossible de préserver la vie des virus ou des bactéries sous prétexte qu'ils vivent. Ces organismes aussi vivants soit ils n'ont pas une vie semblable à la vie humaine, il faut séparer ce qui relève de la nature et de Dieu. [...]
[...] Ils sont peut-être les mieux placés pour voir les enjeux éthiques parce qu'il sait ce qu'il peut faire, il est peut-être le seul à le savoir. Cependant les scientifiques peuvent avoir un intérêt financier à ne pas voir certaines atteintes morales à la vie. Par conséquent, il faudrait faire appel à une éthique qui toucherait l'être humain en tant que tel, il y a quelque chose en l'homme qui peut lui faire comprendre ce qu'est la bioéthique. Il a conscience de sa pérennité, qu'il n'est pas seul, il est solidaire, il veut aider les êtres futurs à vivre aussi bien que lui, il est conscient que la vie est précieuse. [...]
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