Dissertation de Philosophie (niveau Terminale) sur la question des vérités morales. Est-il possible de s'accorder sur des vérités morales ? Les vérités morales sont-elles relatives à chaque société, personnes, ou existe-il une réelle unité des valeurs morales ?
[...] Ainsi on ne pourra donc pas appliquer des vérités morales d'une société à une autre car elles perdraient leur sens et seraient peut-être inassimilable pour cette dernière. Il est commun pour les peuples d'Amérique du Nord (Alaska) et Sibérie de prêter son conjoint à un hôte. Notre société occidentale fondée sur une morale judéo chrétienne condamnerait ces pratiques adultères. Pourtant pour ces peuples Inuits cela sont des pratiques normales. Ici ont peut alors observer que les lois morales peuvent différer selon les sociétés. [...]
[...] Peut-on s'accorder sur des vérités morales ? La vérité est la conformité entre ce que l'on dit et ce qui est réel. La morale se prononce sur ce qui doit être et non ce qui est. Ainsi une vérité morale est alors une règle dictant ce qu'on doit faire et non obligatoirement ce que l'on fait. Elle nous indique comment nous devons agir et provient de notre conscience morale, source de commandement intérieur. On peut ainsi la définir aussi sous le terme de loi morale ou valeur morale. [...]
[...] Aussi on peut observer la relativité des vérités morales selon les périodes historiques. De nombreux comportements contestés de nos jours par notre sens moral étaient auparavant approuvés par la conscience morale : Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà Pascal. On observe dans une même société (occidentale) dès le VII siècle avant Jésus Christ que la lapidation était autorisée comme peine capitale en cas de blasphème, adultère, meurtre ou prostitution. Cette pratique était répandue. A présent cet acte dans la société occidentale est condamné. [...]
[...] Le relativisme des vérités morales semble écarté. Néanmoins comment pouvons-nous réunir le fait que les lois morales seraient universelles tout en n'oubliant la diversité des hommes, des sociétés, de l'histoire vu précédemment ? Nous ne pouvons pas nier l'existence d'une relativité des mentalités, des cultures mais ceci n'empêche pas la recherche d'un ensemble de vérités morales universelles qui seraient applicables à tous les hommes. Par exemple l'humanité s'entend sur de nombreux points fondamentaux tel que le vol, le meurtre, les violences sexuelles. [...]
[...] Les hommes qui préfèrent à leurs raisons universelles une raison dictée par une passion quelconque, telle que la religion, la politique, etc., alors cela trouverons des vérités différentes de LA vérité dictée par la souveraine raison (Malebranche) et c'est d'ici que viendrait la diversité des vérités morales. La relativité des vérités morales entraînerait la négation d'une humanité unique et d'une possible entente entre les cultures. Or l'idée de vérités morales universelles est une idée encore utopique même si en certain point elle est atteint car cela traduirait une libération de l'homme de toute emprise de la passion sous toute ces formes diverses et variées. [...]
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