Les termes « vérité » et « réalité » sont des termes récurrents en philosophie. On retrouve ces mots également dans les Sciences, celles-ci ayant pour but d'établir ce qui est vrai.
Définissons ces termes afin de mieux comprendre l'analyse épistémologique qui va suivre :
Étymologiquement, la vérité est directement calquée sur le latin « veritas » (mêmes sens et ambiguïtés que le français). Le vocable latin est apparenté à l'indoeuropéen « wer », à l'origine aussi de l'allemand wahr (« vrai », Wahrheit, « vérité »)
Le mot grec est fort différent: « aletheia »: dévoilement.
La vérité se définit comme une opinion accréditée, confirmée ayant force d'axiome ; elle qualifie ce qui est vrai.
L'étymologie de « réalité » renvoie au latin « res », la chose.
Elle est le caractère de ce qui est réel, de ce qui existe effectivement ou encore ce qui existe en fait, par opposition à ce qui est imaginé, rêvé, fictif.
La vérité concerne l'ordre du discours; elle se définit comme l'adéquation entre le réel et le discours. Elle est une valeur qui concerne un jugement.
La réalité est le caractère de ce qui a une existence concrète, par opposition aux apparences, aux illusions et aux fictions de notre imagination.
Peut-on affirmer que la vérité existe dans l'entreprise et quelle est la réalité à l'intérieur de celle-ci ?
Pour répondre à cette problématique, nous allons dans une première partie analyser les termes vérité et réalité en définissant divers critères, ce qui nous amènera à nous canaliser sur la logique.
Puis, dans une seconde partie, nous étudierons la réalité dans l'entreprise, et nous nous demanderons s'il existe une vérité à l'intérieur de celle-ci, ce qui nous amènera à introduire divers termes fondamentaux : la justice, la moralité et la sincérité.
[...] Le bilan est positif ou négatif. Après, certes il est exposé de manière distincte selon le message que l'on veut passer. Il peut être présenté de façon très positive aux actionnaires, à un banquier, afin d'obtenir un financement par exemple, et de façon très alarmiste à des collaborateurs pour expliquer une absence d'augmentation, une délocalisation, voire un plan social ; Mais peut-on aussi parler de vérité dans l'entreprise ? Il est difficile d'employer ce terme ; en effet on préfèrera les termes suivants : - Pour parler de vrai on dira plutôt juste : justice, - La moralité est un concept également très important dans une entreprise, - Quant à la sincérité dans l'offre du service, mais aussi dans la relation client, celle-ci est primordiale. [...]
[...] Donc on peut en déduire que les lois votées et introduites dans le Code du travail ne sont pas appliquées. La justice n'est donc pas toujours appliquée dans les entreprises, ce qui entraîne une réalité bafouée Pour pallier à cette discrimination, la loi pourrait accompagner les directives de sanctions pénales correspondantes, mais on peut penser que les évolutions managériales libérales sont en vogue et poussent à la discrimination et à l'individualisation des salaires. S'agissant de la moralité : La Moralité illustre une vérité morale. C'est un genre didactique et allégorique. [...]
[...] La sincérité est également un thème d'actualité dans notre société. Sincérité : Caractère de ce qui est sincère, franchise Parce que le consommateur est de plus en plus confronté à un professionnel de la vente, la loi a établi un équilibre, en assujettissant le professionnel à une obligation de sincérité dans la représentation de ses produits La loi exige une obligation de sincérité du vendeur et cela se traduit par une information générale du consommateur (article L 111-1 du Code de la consommation : "Tout professionnel vendeur de biens ou prestataire de services doit, avant la conclusion du contrat, mettre le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du bien ou du service"). [...]
[...] En fait, l'utile désigne le vrai, au sens de ce qui assure un certain confort intellectuel. Dans le champ de l'action, la vérité possède une dimension dynamique et progressive, elle se construit et n'existe pas de façon statique Ce troisième critère de vérité renvoie au pragmatisme américain, dans le sens que l'on ne juge pas une idée, ou encore une entreprise avant d'avoir examiné les résultats concrets. Mais il comporte aussi des limites et soulève notamment une question : une idée est-elle vraie car elle réussit, ou bien réussit-elle parce qu'elle est vraie ? [...]
[...] Est-ce moral d'agir de la sorte ? A partir de quand peut-on affirmer qu'il a trompé la personne en face de lui ? Les personnes âgées constituent une cible facile pour ce type de vendeurs, car plus réceptives à leurs boniments en raison de faiblesses liées à leur âge (crédulité, besoin de contact Ceci nous renvoie à des problématiques éthiques: - Jusqu'à quel point l'entreprise nous dit la vérité ? - Nous en dit-elle plus pour nous inciter à consommer son produit/service ? [...]
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