Dissertation de philosophie (Bac Blanc) ayant pour sujet : "Toute vérité doit-elle être prouvée ?". Elle est composée d'une introduction avec l'explication des mots et de la reformulation de la question. Il y a trois parties : thèse, antithèse et synthèse et une conclusion qui met en avant mon point de vue personnel.
[...] La vérité absolue est inaccessible ; on ne peut qu'essayé de s'en approcher. On peut obtenir l'ajustement des hommes par la démonstration logique. C'est le cas des propositions mathématiques ; c'est aussi le cas du cogito cartésien : ce qui se conçoit clairement et distinctement est vrai parce qu'il est impossible de le mettre en doute. En effet, je peux douter de tout, mais pour douter il faut bien une pensée qui pense le doute. Ainsi, la pensé est la première vérité. [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons donc dire que l'homme ne peut ni tout prouver, ni douter de tout toujours, comme le font les sceptiques. La vérité d'une proposition logico-mathématique est une vérité formelle qui a besoin d'être logiquement prouvée ; la vérité matérielle des sciences expérimentales repose sur l'accord avec la réalité. Mais il existe des vérités qui ne nécessitent pas de preuve démonstrative ni logique, ni expérimentale. Ce sont les vérités intérieures, celles du cœur ou celles de la foi rationnelle et sans lesquelles nous ne pourrions pas vivre. [...]
[...] Tout d'abord, il semble nécessaire de définir ce qu'est la vérité. la vérité comme accord de la pensée avec son objet, que cet objet soit une réalité, matérielle ou pas(Cf Dieu pour DESCARTES) ou que cet objet soit un pur être de raison , comme une entité mathématique. L'adjectif prouvée montre que la vérité devrait être soumise à une démonstration par des preuves ou par des raisonnements incontestables. Le verbe devoir inclut ici une obligation pour l'homme : est-ce une obligation logique ou morale, est-il rationnel pour l'homme de n'admettre comme tel que les vérités qui ont été auparavant démontrées ? [...]
[...] L'idée vraie serait une simple copie de la réalité. Il est clair qu'il y a des vérités qui blessent et des mensonges qui consolent. La vérité est trop liée à la facilité, tandis qu'il faut souvent du courage pour aboutir au vrai. Qu'une affirmation soit consolante, réconfortante ou rassurante ne la rend pas vrai pour autant. La seule définition du vrai est d'ordre opératoire mais dans un sens que ne suggère le pragmatisme (proche du concret). Nous dirons que le vrai est ce qui est véritable. [...]
[...] Le savant comme le philosophe se soucient de ne rien affirmer qui ne puisse être démontré. Une preuve est ce qui conduit de manière sûre et certaine, à admettre la vérité d'une proposition, par la démonstration logique ou mathématique, ou d'une loi, par une vérification expérimentale. On distingue généralement deux types de preuves : la preuve de déduction (par démonstration) et la preuve par induction (par ressemblance) . La première prouve qu'une proposition est vraie en déduisant la conséquence nécessaire de ce qui a été énoncé : c'est le cas de la méthode hypothético- déductive. [...]
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