Cours de Philosophie (bac) consacré à la vérité. Il reprend les points essentiels et fondamentaux de ce thème. On y retrouve également les citations de ce thème.
[...] Ils se font croire qu'ils sont importants, sérieux et profonds. A la fin du texte (à partir de la ligne 16) : Ce que la plupart des Hommes appellent vérité et sur quoi ils croient dur comme fer pouvoir fonder les valeurs, les règles, les hiérarchies de leur existence, n'est que des interprétations, des constructions intellectuelles dont les origines ont été occultées et qu'on a chargé grâce à cet oubli d'un poids d'éternité, d'absolu. Par exemple, dire de quelque chose que ça a toujours été comme ça c'est vouloir faire croire qu'on se réfère à une vérité définitive et inébranlable. [...]
[...] Vérité et quête de l'unité selon Nietzsche. On s'appuiera sur le texte suivant : Nietzsche dévalorise l'intellect, compris par lui comme généralement ennemi des forces vitales, de la vie instinctive et mis au service du mensonge et de la dissimulation dans une comédie humaine destinée à masquer la faiblesse, la petitesse des Hommes et à leur donner les illusions de l'importance et de la grandeur. A partir de Chez l'homme (ligne Nietzsche réalise une illustration par des exemples de cette comédie humaine et de ses nombreux aspects : théâtre permanent où les Hommes oublient les mises en scène et les contes qu'ils ont inventés eux-mêmes pour les transformer comme il sera dit dans la suite du texte en vérité inébranlable, éternelle, en forme définitive, en norme et en dogme dont bien peu songeront à réfléchir aux origines. [...]
[...] Même si on réfute la vision métaphysicienne du Vrai chez Platon, sa critique des méfaits de l'obscurantisme peut être utilisée dans toute réflexion critique de l'opinion. La vision métaphysique de Platon peut être retrouvée dans un certain sens, dans la théologie et dans la religion, qui reposent à leur façon la différence et la hiérarchie entre l'Etre et le paraître. L'Etre est l'origine, la vérité, le modèle, qui a lui-même sa propre cause, mais cause de tout ce qui est. [...]
[...] Or, ce n'est pas le cas, je suis imparfait et mortel. Donc, poursuit Descartes, c'est que j'ai donc reçu ces idées de l'être lui-même parfait et éternel que j'appelle Dieu, qui est donc la cause supérieure, auteur de mon être. Descartes peut conclure puisque Dieu est parfait et que la perfection suppose la plénitude d'être, que cet être Dieu existe nécessairement. Longtemps, religion et philosophie, religion et sciences s'opposent de façon violente car engendrant chacune un rapport au monde, au réel et à la vérité en tant que discours tenu sur ce réel qui paraissent incompatibles. [...]
[...] L'histoire des vérités humaines est essentiellement l'histoire de ses interprétations : N'y a t'il pas toujours un décalage entre ce qu'est vraiment quelque chose et ce que l'on croit en savoir ? On touche ici à la question cruciale en philosophie entre l'être et le paraître, et aussi au problème des jugements de valeur, qui creusent un écart plus grand encore chez l'Homme, entre la perception et la conception. Cf. question de Kant : Que puis-je savoir ? c'est-à-dire à quelle vérité puis-je rationnellement prétendre ? [...]
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